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Échos Forestiers

Dans ‘Échos Forestiers’, André Lemoyne nous transporte dans une forêt empreinte de sérénité et de souvenirs. Écrit en 1896, ce poème célèbre non seulement la beauté de la nature mais aussi l’amour innocent entre deux jeunes âmes. À travers des descriptions vivantes d’arbres majestueux et de la faune qui y prospère, Lemoyne nous rappelle l’importance de ces moments simples et précieux, toujours actuels dans notre quête d’évasion et de connexion.
À Léonce Bénédite.
Dans ma vieille forêt, au canton des fougères,
Sur un chêne tombé je m’arrête souvent ;
Le regard se complaît à ces frondes légères
Dont la pâle verdure oscille au moindre vent.
Sous le grand éventail dentelé de leurs palmes,
S’abritent des soleils le cerf et le chevreuil,
Dans le creux des ravins, si profondément calmes
Qu’on entend crisser l’arbre où grimpe un écureuil.
Ces beaux arbres touffus plantés par nos ancêtres,
Aux deux pentes du val jusqu’en haut s’étageant,
Ont trois siècles au moins, groupes de larges hêtres
Aux longs fûts d’un seul jet gris de perle ou d’argent.
Un ruisselet jaseur sous les buissons de mûres
Étonne un loriot caché dans les taillis,
Qui, bercé dans son nid, aux fourches des ramures,
Répond en voix de flûte à son clair gazouillis.
Et mon cœur se ravive à de fraîches pensées
Lorsque, de loin, je vois discrètement venir
Un couple de vingt ans, les mains entrelacées,
Rêvant d’un amour pur qui ne doit pas finir.
Extrait de:
Chansons des nids et des berceaux (1896)
En explorant ‘Échos Forestiers’, nous découvrons une ode à la nature et aux sentiments sincères. Ce poème nous incite à réfléchir sur notre propre relation avec le monde qui nous entoure et à chérir les petits instants d’amour. N’hésitez pas à partager vos réflexions sur cette œuvre ou à découvrir d’autres poèmes d’André Lemoyne.

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