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Hiver

Le poème ‘Hiver’ d’Albert Samain, extrait de son recueil ‘Au jardin de l’infante’ publié en 1893, évoque avec une grande sensibilité la mélancolie et la nostalgie liées à un passé révolu. En utilisant des métaphores puissantes et des images délicates, Samain plonge le lecteur dans une atmosphère hivernale où les amours sont en déclin et la beauté s’efface. Sa plume poétique continue de résonner, touchant notre propre expérience des souvenirs et de l’absence.
Le ciel pleure ses larmes blanches
Sur les jours roses trépassés ;
Et les amours nus et gercés
Avec leurs ailerons cassés
Se sauvent, frileux, sous les branches.
Ils sont finis les soirs tombants,
Rêvés au bord des cascatelles.
Les Angéliques, où sont-elles !
Et leurs âmes de bagatelles,
Et leurs coeurs noués de rubans ?…
Le vent dépouille les bocages,
Les bocages où les amants
Sans trêve enroulaient leurs serments
Aux langoureux roucoulements
Des tourterelles dans les cages.
Les tourterelles ne sont plus,
Ni les flûtes, ni les violes
Qui soupiraient sous les corolles
Des sons plus doux que des paroles.
Le long des soirs irrésolus.
Cette chanson — là-bas — écoute,
Cette chanson au fond du bois…
C’est l’adieu du dernier hautbois,
C’est comme si tout l’autrefois
Tombait dans l’âme goutte à goutte.
Satins changeants, cheveux poudrés,
Mousselines et mandolines,
Ô Mirandas ! Ô Roselines !
Sous les étoiles cristallines,
Ô Songe des soirs bleu-cendrés !
Comme le vent brutal heurte en passant les portes !
Toutes, — va ! toutes les bergères sont bien mortes.
Morte la galante folie,
Morte la Belle-au-bois-jolie,
Mortes les fleurs aux chers parfums !
Et toi, sœur rêveuse et pâlie,
Monte, monte, ô Mélancolie,
Lune des ciels roses défunts.
Extrait de:
Au jardin de l’infante (1893)
À travers ‘Hiver’, Albert Samain nous invite à contempler la beauté fragile des souvenirs d’amour et la tristesse qui l’accompagne. Ce poème est un rappel puissant de la fugacité de la jeunesse et des plaisirs éphémères. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de cet auteur pour découvrir d’autres trésors poétiques.

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