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In Tenebris

In Tenebris est un poème puissant de Pierre Emmanuel, un auteur majeur de la poésie française du 20ᵉ siècle. À travers des vers d’une intensité lyrique, il explore la complexité de l’existence humaine, mêlant une profonde mélancolie à un désir de transcendance. Ce poème demeure pertinent car il touche à l’universel : la lutte entre la lassitude de la vie et l’espoir d’un renouveau spirituel.
Quand la musique de mes yeux se sera tue quand mon Ombre descellera le jour de pierre quand mes mains ne feront plus obstacle aux nuées quand mon oreille aura son lit parmi les astres quand les cieux oubliés ma bouche ensableront Alors Tanière lassitude du néant avant quitté ce corps qu’elle avait fait pesant et Un jusqu’à l’inanition, après des âges d’usure contre dieu absent et de désir de froids et résistants mouvements vers l’absurde centre vertigineux de la douleur ignée, ce corps qui gravitait satellite des morts dans l’orbe rigoureux tracé en pure gloire par Rien, et qui jamais ne fut écrit en rien Alors la lassitude illustre d’être un moi — appareil de somptuaire ennui et de limites mécanisant de l’œil et du geste le Ciel — s’évanouira dans l’aube tendre de son vide qui l’enveloppe et la pénètre et la soudent Car tout est vu de l’intérieur par son absence tout prend en se niant sa forme la plus nue qui seule comprend dieu. Ce monde que je fus avare, sans un vent de fraîcheur, sans un arbre ce poids en dieu de la détresse de mes morts jamais il n’inclina vers lui les douces larmes jamais il ne défigura le front du ciel Jamais : O nom terriblement muet du monde que je fus qui ne fut jamais car Je est mort. Mais que reprenne la musique d’autres yeux qu’une autre Ombre voilée de jour mûrisse l’aube que d’autres mains jouent de la laine des nuées qu’une autre ouïe s’éveille au chant de nouveaux astres que d’autres lèvres soient humectées de cieux marins
Ce poème de Pierre Emmanuel nous pousse à réfléchir sur notre propre existence et la manière dont la lassitude peut influencer notre rapport au monde. N’hésitez pas à explorer davantage ses œuvres pour découvrir toute la richesse de sa pensée.

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