Dans ‘Jardin des Sens’, le monde s’anime, chaque sensation un fil tissant la trame vibrante de notre réalité.
Dans le creuset de l'aube, où s'éveille le jour,
S'étend un univers, un précieux jardin,
Où chaque souffle, chaque couleur, chaque contour,
Nous rappelle la magie d'être enfin.
Jardin des Sens, ce titre en son coeur,
Cache un voyage vers l'essence de la vie,
Où nos sens sont les guides, les faiseurs
De souvenirs, d'instantanés, de poésie.
L'ouïe d'abord, ce fil d'Ariane subtil,
Nous mène à travers les murmures de la terre,
Le gazouillis d'un oiseau, frêle et agile,
Le bruissement des feuilles portées par l'air.
Puis vient le toucher, douce étreinte du monde,
Le vent caressant les visages à l'envi,
La texture d'une écorce, vieille et ronde,
Qui raconte l'histoire de mille et une vies.
La vue, ce don précieux, nous offre le spectacle
Des couleurs dansant sous le ciel infini,
D'un rouge crépuscule à l'aurore, fragile,
Chaque vision est un cadeau insouci.
L'odorat, discret messager des émotions,
Guidé par le parfum d'une fleur sauvage,
Ou la pluie sur la terre, cette douce potion,
Qui éveille en nous un nostalgique voyage.
Le goût, enfin, nous lie à l'essentiel,
Des saveurs qui racontent une terre généreuse,
Un fruit mûr, un mets délicat, une senteur de miel,
Rappelant la richesse d'une nature merveilleuse.
Au sein de ce jardin, chaque sens s'entrelace,
Tissant un voile délicat sur notre réalité,
Nous invitant à reconnaître, dans notre trace,
La beauté des choses simples, de leur verité.
Mais au-delà des cinq, un sixième sens réside,
Celui qui perçoit l'invisible, l'impalpable,
Un guide intérieur, qui jamais ne nous quitte,
Et qui donne un sens plus profond, inestimable.
C'est dans cette harmonie, ce ballet des perceptions,
Que s'éveille une conscience, une présence élargie,
À nous de la nourrir, de lui offrir notre attention,
Pour que dans ce jardin, notre esprit s'épanouit.
Jardin des Sens, miroir de notre âme,
Où chaque sensation est une clef, un pas,
Vers la connaissance de soi, flamme
Qui éclaire notre chemin, ici-bas.
En conclusion, ce poème, telle une ode aux sens,
Nous remémore combien notre perception façonne,
Notre expérience du monde, en son immensité,
Et comment la beauté se niche dans l'éphémère, à l'unisson.
Puisse chaque lecteur, en ce jardin d'essence,
Trouver un écho à ses propres sensations,
Et dans la richesse sensorielle de son existence,
Découvrir des joyaux d'émotions, sans condition.
Que ce Jardin des Sens devienne invitation,
À explorer, apprécier, chérir ces merveilles,
Qui composent notre monde, notre vision,
Et qui rendent notre vie si étrangement belle.
Ainsi se clôt ce voyage à travers le domaine
Des sensations, ce langage universel,
Qui nous relie à tout, au grand comme l'infime,
Et qui, sans un mot, dit l'essence du ciel.
Dans la douce lumière du crépuscule ou à l'aurore,
Gardons en cœur cette leçon du Jardin des Sens,
Que chaque jour est une chance d'en découvrir encore,
De la richesse infinie, de notre existence.
Et que, guidés par la splendeur de nos perceptions,
Nous puissions tous ensemble, dans un élan de conscience,
Célébrer la vie, dans sa plus simple expression,
Et partager la joie de nos découvertes, en silence.
Le poème nous incite à apprécier pleinement la vie, concluant que c’est à travers nos sens que nous expérimentons pleinement le monde.