Le poème ‘Je L’Ai Tué, Je L’Ai Tué’ de Charles Van Lerberghe est une œuvre marquante de la poésie française, écrite au début du 20ᵉ siècle. Ce poème explore la profondeur de la culpabilité et la solitude qui accompagne la mort. À travers des images puissantes et un ton mélancolique, Van Lerberghe interroge la valeur de la vie et l’indifférence du monde face à la mort.
Je l’ai tué, je l’ai tué !
Il tombe.
Ecoute. Une voix dans le soir a crié
Sur la mer sombre : Tu l’as tué !
Comment l’ai-je tué, mon dieu, de ces mains blanches
Qui n’auraient pas blessé une colombe
Ni tué une fleur ?
Ah ! rien ne savait qu’il vivait,
Et tout ignore qu’il n’est plus
Et l’aurore se lève encore.
Rien ne le pleure.
Pas un sourire de la terre
Ne s’est effacé ;
Pas une fleur, pas un rayon,
Pas une étoile de ma chanson.
Sans que j’y pense,
Il s’est éteint dans le silence.
En conclusion, ce poème invite les lecteurs à méditer sur la fragilité de la vie et sur l’impact souvent silencieux de la perte. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Charles Van Lerberghe pour découvrir la richesse de ses réflexions poétiques.