La construction du canal de Suez
À l'aube, sous le voile d'un ciel d'opaline,
Où le sable rencontre l'azur éternel,
Se dresse l'œuvre, témoignage de la routine,
De l'ambition des hommes, un rêve fraternel.
Dans l'antre dorée du désert qui s'étend,
Naquit l'idée, un passage pour relier les mondes,
Là où l'eau ne coulait pas, faire jaillir une offrande,
D'unir la mer Rouge à la Méditerranée, féconde.
Les hommes vinrent, armés de leur volonté,
En quête d'un exploit, sous le soleil ardent,
Chantant la terre à déplacer, un futur à sculpter,
La sueur de leur front mêlée au sable mouvant.
Les machines grondaient, échos d'une ère nouvelle,
Où l'acier épouse la dune, en un ballet incessant,
Chaque grain déplacé, une victoire pour celle,
Qui verrait en son sein, le monde se faisant.
Des nations, des langues, diverses en leur essence,
S'unirent en ce chantier, portées par un dessein,
Dans l'effort et la peine, où se mêle la science,
D'un canal creusé, main dans la main.
Le temps, sculpteur patient, observait leur avancée,
Marquant chaque jour, une étoile dans leur destin,
Sous l'œil de la lune, témoigne la nuit étoilée,
Les rêves de ces bâtisseurs, façonnant leur chemin.
Les saisons s'écoulèrent, le canal prit forme et vie,
Un ruban d'argent, miroir d'un ciel sans fin,
Où les voiles se déploient, l'espoir en symphonie,
L'orient et l'occident, enfin réunis.
Mais au-delà de l'ouvrage, des pierres et du sable,
Ce que l'on retient, c'est l'union et le partage,
La force d'un peuple, son esprit indomptable,
Oeuvrant pour demain, écrivant leur propre page.
Car le canal, bien plus qu'une prouesse technique,
Est un poème, écrit sur la terre, par des mains variées,
Un hymne à la coopération, à la paix éthique,
Où chaque coup de pioche, une note espérée.
Dans le reflet de l'eau, miroir de nos âmes,
Voyez-vous donc fleurir, l'espoir d'un monde uni,
Où les cultures dialoguent, tissant ensemble une trame,
Révélant la beauté, dans leurs différences infinies.
Ainsi, la construction du canal de Suez,
N'est pas seulement l'union des mers, mais des cœurs,
Un rappel, qu'ensemble, nous pouvons, ambitieux,
Bâtir des ponts, non des murs, tournés vers le meilleur.
Voilà le message, porté par le vent et les vagues,
Que chaque pierre, chaque grain de sable, semble dire,
La grandeur réside dans les liens que l'on ouvrage,
Dans la capacité à rêver, à construire, à s'unir.
En conclusion, cher lecteur, dans chaque geste, chaque action,
Se trouve la possibilité d'un monde changé, amélioré,
Par la fraternité, l'empathie, et l'ardente passion,
De ceux qui osent regarder au-delà du voile, et rêver.