La course des nuages
Dans le ciel bleu, éternellement en mouvement,
Les nuages, pareils à des pensées vagabondes,
Entament leur course, libres et sans serments,
Sur l'immense toile où se dessine le monde.
Ils voyagent au gré des vents capricieux,
Se métamorphosant avec une grâce légère,
Tantôt en châteaux, tantôt en formes mystérieuses,
Miroir des rêves de la terre entière.
En eux, le reflet d’une âme en quête de liberté,
Cherchant, dans leur mouvement perpétuel,
L'essence même de l’éphémère beauté,
Et le repos dans ce ballet céleste, éternel.
La course des nuages, un spectacle envoûtant,
Où chaque forme éphémère raconte une histoire,
Des batailles de titans, des amours flottants,
Des légendes nées avant même la mémoire.
Chaque nuage est un poème non écrit,
Un murmure de l'univers dans l'ether infini,
Une énigme sculptée par les mains de l'oubli,
Un témoin silencieux de nos vies, de nos envies.
Parfois, ils se teintent de couleurs flamboyantes,
Au lever ou au coucher du soleil complice,
Offrant un spectacle de nuances éclatantes,
Qui touche le cœur et éveille les délices.
Mais vient alors la pluie, en larmes de joie ou de peine,
Libération des cieux, purification de l’air,
Tissant sur terre le lien fragile et ténu de la chaîne,
Qui unit le ciel et l’eau, dans un cycle sans fin, éphémère.
Puis le soleil perce, révélant un arc en ciel,
Symbole d’espoir, de renouveau, et de paix,
Un pont entre les mondes, merveille éternelle,
Témoignage de la splendeur de la nature, et de ses secrets.
Ainsi va la course des nuages, sans fin ni commencement,
Métaphore de la vie, de ses joies, de ses tourments,
Rappel constant de la beauté dans l’éphémère,
Et de la valeur de chaque instant sur cette terre.
Que pourrait-on apprendre de cette danse aérienne ?
Peut-être à regarder le monde avec émerveillement,
À apprécier la beauté dans ses formes éphémères,
Et à trouver la paix, au sein du mouvement perpétuel.
Car la course des nuages, bien plus qu’un spectacle céleste,
Est un miroir de nos âmes, de notre quête incessante,
Un rappel que la vie, dans toutes ses manifestations,
Est un poème, un art, demandant patience et observation.
Alors laissons-nous inspirer par cette course silencieuse,
Apprenons à lire dans les nuages, les récits du vent,
Et trouvons, dans leur éphémère beauté, une paix précieuse,
Un moment de répit, dans le tumulte de nos vies, palpitantes.
Que la course des nuages nous enseigne la légèreté,
Dans nos cœurs souvent trop lourds de non-dits,
Et que, dans leur silence, nous trouvions la clarté,
Pour avancer dans la vie, avec plus de sagesse, d’harmonie.
Ainsi, dans la contemplation de leur ballet infini,
Réside une leçon de vie, douce et poignante à la fois,
Un appel à célébrer chaque instant, chaque frémissement,
Et à s’émerveiller, toujours, de la beauté du monde, en émoi.
Car la course des nuages, éternelle et changeante,
Nous rappelle que toute chose est mouvement,
Que rien ne demeure, et que, dans ce changement,
Se trouve notre liberté, notre créativité, constamment renouvelée.
Laissons donc notre regard s’envoler, avec les nuages,
Au-delà des soucis terrestres, vers l’horizon illimité,
Et que notre cœur batte, au rythme de leur passage éclair,
Rappel vivant de la beauté de l'existence, dans sa simplicité.
La course des nuages, une ode à la vie,
Un poème gravé dans le ciel, pour l’éternité,
Un hymne à la liberté, à l’amour, à l’envie,
De chercher, de rêver, et, surtout, de s’émerveiller.