Dans le sillage d’écume où danse la lumière,
Se déroule une fable, antique et singulière,
D’un Roi des Océans, maître des eaux profondes,
Et d’une Sirène enchantée, écho du monde.
Au royaume des flots où les vagues murmurent,
Le Roi règne en silence sur l’azur et l’obscur.
Ses yeux, tels des joyaux, brillent de mille feux,
Sondant l’immensité, le berceau des cieux bleus.
Ses pensées, vaguelettes caressant le rivage,
Se mêlent au sable fin, douceur sans âge.
Chaque grain, un mot tendre, une note de chant,
Dans le grand opéra de l’océan, éclatant.
Mais loin, dans l’éther, trouble mélancolie,
La Sirène frémit sous la lune d’ivoire.
Sa voix est un appel, une mélodie fragile,
Qui traverse les eaux et espère pouvoir.
Corail flamboyant et varech ondoyant,
Le Roi des Océans y découvre le vibrant.
La Sirène, perle rare aux reflets argentés,
Tisse son sortilège dans l’écrin ensoleillé.
Elle colore ses jours, de la palette de l’aurore,
Des nuances lumineuses que l’horizon adore.
Leurs rires se mêlent, frissons sur l’onde claire,
Un ballet aquatique au parfum de mystère.
Dans ce jardin d’opale, festin de la mer,
Chaque créature vibre et célèbre l’éther.
Le monde est un tableau aux teintes de rêve,
Où chaque battement est une note qui s’élève.
De murmures en baisers, de frôlements en étreintes,
Le Roi et la Sirène croisent leurs destins.
Leurs cœurs s’unissent, deux courants enchevêtrés,
Forgeant leur amour dans le marbre des étés.
Dans le temple d’eau, ils scellent leur serment,
Cérémonie sacrée, tissée de filaments.
Les algues sont guirlandes, les perles diadèmes,
Et l’écho de leurs vœux berce le monde extrême.
Leurs âmes entrelacées, éclat de l’onde pure,
S’élèvent dans le ciel, filature d’azur.
Unis par les profondeurs, témoins de l’infini,
Ils tracent dans les cieux leur arc-en-ciel bénit.
Mais tout conte porte en lui le grain d’une épreuve,
Et le vent de l’océan parfois se soulève.
La Sirène entend l’appel, vague de mélancolie,
Son chant, un souvenir, qui vers le loin la convie.
Elle partage avec le Roi le fardeau de cette quête,
Chercher ensemble le sens des vagues et leurs arêtes.
La symphonie du monde est une partition,
Qu’ils décryptent avec passion, sans hésitation.
Chaque note est un fil, liant les époques,
Chaque harmonie, une lumière qui évoque.
Le chant de l’univers résonne en eux, profond,
La musique de la vie, leur plus doux vagabond.
Sous le soleil couchant, teint de pourpre et d’or,
Le Roi et la Sirène forgent encore.
Leur amour est un phare, qui jamais ne s’érode,
Brillant sur les marées, éternelle ode.
Ils vivent chaque jour comme un poème éternel,
Unissant leurs voix pour toucher l’universel.
Et quand la lune dresse sa voile chatoyante,
Ils murmurent à l’oreille de la nuit siante.
Dans l’étreinte du temps, l’élixir de la vie,
Le Roi et la Sirène, amants bénis,
Redéfinissent l’écho de chaque vague d’argent,
Laissant derrière eux le sillage du présent.
La fable s’achève, empreinte de la marée,
Un voyage à travers les souffles éthérés.
Un Roi et une Sirène, tissés d’énigme,
Dans la danse du monde, ainsi signent leur symbole.
Leurs histoires se fondent, toile de l’humanité,
Un reflet de chaque expérience de la vie dictée.
Une œuvre qui défie temps et marées,
Infuse de raffinement, de poésie étoilée.