Plume de poète
Plume de poète
Bienvenue sur mon blog, je suis Nathalie Cali, dans les recoins tranquilles de mon quotidien, j'explore l'art de tisser des mots en poèmes et histoires pour enfants, chaque texte que je partage sur unpoeme.fr est un fragment de mon imagination, conçu pour éveiller la curiosité et l'enthousiasme des jeunes esprits, qand je n'écris pas, je me plonge dans le monde des livres, toujours à la recherche d'inspiration. Rejoignez-moi dans cette aventure littéraire, où chaque histoire est une fenêtre ouverte sur un univers de rêves et de découvertes.

La Complainte du Berger et la Bergère égarée

Aux confins des montagnes, là où l’azur se frange,
Un berger solitaire pleure la bergère absente ;
Son cœur, brisé tel verre sous l’ardente étreinte,
Dessine dans les cieux une plainte qu’il échange.

Là où la brume danse sur les pics en silence,
Un souffle s’échappe, frêle, comme mélancolie ;
Le berger, comme marbre, fixe l’horizon vieilli,
Immuables gardiens, ses moutons, fidèle audience.

Du zéphyr matinal, il perce le mystère,
Sans voix dans l’écho des sommets enneigés ;
Pour la bergère égarée, il sculpte des prières,
Des mots filés d’argent, en douleur négociée.

Sauvage est le tourment, comme la bête en furie,
Des profondeurs du cœur, il jaillit éperdu ;
Complainte etragère, tel un chant entendu,
Porté par les collines, une rhapsodie nocturne.

En chaque brin d’herbe, il voit son doux visage,
Ses yeux comme des étangs où luit l’étoile du soir ;
Flots d’émotions, tempête de désespoirs,
C’est un univers de sentiments, un céleste adage.

Âmes tissées de lumière et d’innombrables fibres,
Le berger et la bergère, deux éclats d’une aurore ;
Pourtant le sort capricieux les sépare, dévore
L’innocence et les songes, d’une lueur moins vive.

Car l’amour, même lointain, demeure intarissable,
Une rivière souterraine sous les champs et les vallées ;
Il nourrit le sol fertile d’un passé indélébile,
De ces tendres moments que l’absence a voilés.

Nuit après nuit, le berger interpelle les cieux,
Sonde leur profondeur pour y saisir un signe ;
Les étoiles, essaim brillant, lui répondent par un aligne,
Dessinant l’espoir perdu dans des recoins silencieux.

Il parle à la lune, compagnon de sa solitude,
Lui révèle ses secrets, ses douleurs, ses tourments ;
Dans son halo lumineux, il cherche un apaisement,
Un guide vers celle qui de son cœur s’est préludée.

Le temps, ce grand sculpteur, façonne des destins croisés,
Serre et relâche, dans un cycle perpétuel de créations ;
La trame du berger, sans sa bergère, c’est l’abandon,
Un tapisserie incomplète, aux mille fils jamais serrés.

Malgré l’éternel tic-tac, en son être il perpétue
La flamme d’une rencontre, d’une union en rêve effleurée,
Pour que, peut-être, un jour, les sentiers se recroisent, entrelacés,
Et que résonne à nouveau le doux pas de la bergère perdue.

Le printemps apporte aux pentes sa verdure nouvelle,
Et avec lui la promesse d’un renouveau, d’un espoir ;
Peut-être la bergère, à l’écoute de l’histoire,
Revêtira le chemin de ses pas, sa trace naturelle.

C’est une ronde, la vie, qui joue ses symphonies,
Où l’amour, embué de larmes, peut de nouveau surgir
Dans le cœur du berger, un seul désir perdure:
Que la saison l’emmène à la croisée des destinées.

Le berger, scrutant les vastes étendues,
Sait que dans l’infini des possibles gît le véritable ;
Il cherche au-delà des cimes, des nébuleuses fables,
Une vérité pure, dans les hauteurs contenues.

Il y a tant à lire dans le livre de la nature,
Des leçons murmurées par le vent dans les branches ;
Chaque aube se lève comme une page blanche,
Où la vie inscrira un jour la fin de sa quête d’aventures.

Ainsi s’achève cette complainte, tel un souffle qui s’éteint,
S’évaporant dans l’air telles les notes d’une mélodie éthérée ;
Le berger et la bergère, par le fil de ce poème, unis et consolés,
Dans le vaste tableau de la vie, peint d’espérance et de destin.

Le langage, sublime tisseur de liens inébranlables,
Nous conduit à la réflexion sur la trame de l’humain ;
Dans chaque mot déposé avec soin surgit le terrain
Vertueux de notre être, le miroir de nos âmes inénarrables.

Prenez ce recueil, chers lecteurs, tel un compagnon de voyage,
Déchiffrez en ses vers le filigrane des émotions ;
Au-delà de la langue, c’est l’expérience humaine qui résonne
Avec force et douceur, dans l’écho de la Complainte éternelle.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici