Plume de poète
Plume de poète
Bienvenue sur mon blog, je suis Nathalie Cali, dans les recoins tranquilles de mon quotidien, j'explore l'art de tisser des mots en poèmes et histoires pour enfants, chaque texte que je partage sur unpoeme.fr est un fragment de mon imagination, conçu pour éveiller la curiosité et l'enthousiasme des jeunes esprits, qand je n'écris pas, je me plonge dans le monde des livres, toujours à la recherche d'inspiration. Rejoignez-moi dans cette aventure littéraire, où chaque histoire est une fenêtre ouverte sur un univers de rêves et de découvertes.

La Fable de l’Épée dans la Pierre

Dans le creux d’un monde oublié, souffle le vent sur la pierre,
La légende d’une épée, telle une étoile solitaire.
Au commencement de ce rêve, la lueur de l’aube s’est levée,
Réveillant les cœurs endormis, à la quête de vérité.

Les mots s’éveillent, prières sans églises,
Dans l’abîme du silence, la poésie se grise.
D’un fil d’argent, le poète tisse la trame de l’humanité,
Dans les forêts de symboles, où les âmes se sont égarées.

Au royaume du Verbe, où les pensées s’épousent,
Gît une lame de mystère, au sein de la mousse.
Les mains des siècles l’ont caressée, sans jamais la conquérir,
Car ce n’est qu’au cœur pur, qu’elle promet de s’offrir.

Le fer s’enracine en la roche, fière et austère,
Un pacte scellé entre la terre et le fer.
La pierre, ancienne, veille sur l’acier si droit,
Gardiennage séculaire d’un secret royal.

Les guerriers viennent et passent, dans un ballet d’ardeur,
Epris de gloire et de puissance, brûlants de leur ferveur.
La foule murmure, espérant voir l’élu,
Celui dont l’âme enfin, fera céder l’absolu.

Mais l’épée demeure froide au désir des prétendants,
Elle ne se laisse prendre par les plus vaillants.
Chaque échec tisse un voile de légende,
Drapé de mystère, où l’espérance se fende.

Ainsi se déploient les jours, éphémères et ternes,
L’onde se propage en cercles, évanescents et modernes.
Sous le ciel grisâtre, les poètes, sentinelles de l’azur,
Escriment avec leurs plumes, démêlant l’obscur.

Dans le jardin des métaphores où fleurissent les quatrains,
La vérité se parfume d’encre, se nourrit de refrain.
Les vers s’entrelacent, arabesques et volutes,
Épousant la mélodie du monde, en leur chute absolue.

Au cœur de la nature, les saisons dictent la cadence,
Chaque bourgeon, chaque frondaison, une renaissance.
Un tableau vivant où chaque nuance prend sa place,
Dans l’immense toile du temps, subtile et tenace.

L’homme, acteur éphémère sur la scène de la vie,
Construit et déconstruit, telle est sa folie.
La passion le guide vers des actes d’ascension,
Dans la quête infinie de la perfection.

Mais c’est dans la simplicité que le génie se révèle,
Comme la rosée du matin sur une toile d’aquarelle.
La complexité n’est qu’un voile, comme l’écume de la mer,
Qui déguise la beauté pure, qui se cache dans l’éther.

Les siècles s’écoulent, les épées succombent,
Mais celle de la pierre aux légendes succulent.
Elle attend l’âme sincère, dénuée d’artifice,
Celle qui saura trancher le lien du sacrifice.

La lune monte, argentée, veillant sur les épreuves,
La nuit offre son silence où les songes prennent leur trêve.
La fable continue de se tisser, un souffle immortel,
Dans l’attente de celui qui éveillera le ciel.

Finalement à l’horizon, une aurore se dessine,
Un inconnu s’avance, son regard détermine.
Sans armure ni parade, il frôle la poignée,
Et d’un geste sans appel, de la pierre s’est libérée.

L’épée se met à chanter, harmonie libératrice,
Proclamant au monde entier, l’avènement du justice.
Ce n’est ni la force ni le rang qui ont accompli la prophétie,
Mais la pureté d’un cœur, où loge la poésie.

Dans l’écrin des mots, au fin fond des âges,
S’inscrit une morale pour les sages.
La puissance véritable ne vit pas dans l’acier,
Mais dans la tisserande adroite, la langue qu’on sait manier.

Le langage sculpte la réalité, délicat artiste,
Dans la matrice des idées, le poète reste altruiste.
Chaque vers et chaque rime, dans un subtil écrin,
Porte la lumière voilée du savoir en chemin.

Ainsi se clôt notre fable, en murmurant l’espoir,
Que tout un chacun puisse un jour recevoir,
Dans le doux calice des mots, la clé de l’univers,
Le pouvoir de transcender, et de lier la terre aux cieux divers.

Les actes périssent, les mots, eux, persistent,
Dans le tourbillon du temps, fidèles et insistants.
Car c’est la langue et ses merveilles qui, tel l’épée dans la pierre,
Tranche dans l’ombre du doute, et nous libère dans la lumière.

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