La fête de la musique, rythme et harmonie
Dans le creux du soir où la brise soupire,
Naît une mélodie aux confins de l’oubli.
Elle s’éveille douce, en murmures subtiles,
Traversant les esprits, elle berce, attire.
Cette mélodie, telle une quête d’infini,
Parle d’amour, de joies, des peines et des rires,
Unissant nos cœurs en une seule symphonie,
Dans ce grand orchestre où chaque âme aspire.
Aux premiers accords, le monde s’allume,
Éclat des sentiments, palette d’émotions.
Les notes s’envolent, libellules de brume,
Dansent entre l’ombre et la lumière, sans prétention.
Chaque vibration, écho de nos vies,
Tisse des liens invisibles, mais forts.
La musique, langue universelle, nous lie,
Au-delà des mots, loin des frontières, des ports.
Sur cette scène éphémère qu’est la Terre,
Chaque homme, chaque femme, un instrument.
Jouant sa partition, seul ou en frères,
Dans cet immense concert, émouvant, vibrant.
Des profondeurs de l’âme aux sommets de l’esprit,
La musique nous voyage, explorateurs du dedans.
Elle nous parle de temps, de moments enfuis,
Revivus l’espace d’un soupir, éternellement présents.
Sous les étoiles, au coeur de la nuit,
La fête de la musique, à son apogée.
Chaque note dans l’air, un phare qui luit,
Guidant nos pas vers d’insoupçonnées contrées.
Mais, qu’est-ce donc, cette magie qui opère,
Quand les notes s’alignent en harmonie ?
C’est l’âme humaine qui, en secret, espère,
Retrouver dans l’accord sa propre mélodie.
Dans le grand concert de la vie qui défile,
Ne sommes-nous pas musiciens, complices de l’instant ?
Jouant avec passion, tristesse, et parfois avec habileté,
Sur l’instrument que nous donne le destin, vibrant.
Le rythme de nos jours, battement de coeur de l’existence,
Mélange de silence, de chaos, de cadence.
La musique, miroir de notre essence,
Reflète la complexité de la vie, son essence.
En ce finale approchant, la note suspendue,
Tient en elle la promesse d’un renouveau.
Comme la musique, la vie est une avenue,
Où chaque pas, chaque choix, dessine un tableau.
Et lorsque la dernière note doucement expire,
Quand le silence enveloppe la scène,
Un souvenir persiste, émotion qui n’aspire
Qu’à se renouveler, rêve qui sémène.
La fête de la musique, plus qu’un moment,
C’est une ode à la vie, au partage, au mouvement.
Dans ce grand ballet, chaque instant est présent,
Rythme et harmonie, dans un infini de sentiments.
Ainsi, quand la lumière de l’aube effleurera le jour,
Que la mélodie de la nuit s’estompera doucement,
L’écho de la musique, de l’amour, demeurera toujours,
Dans le cœur de chacun, vibrant éternellement.
Car la musique est ce langage sans parole,
Qui unit les âmes au-delà de tout,
Un voyage au cœur de soi, qui désole,
Et qui pourtant, à chaque note, nous construit, fait de nous.
Dans le grand livre de la vie, chaque page tournée,
Est accompagnée de son hymne, sa mélodie.
La musique, essence de nos joies, de nos peinées,
Nous rappelle que vivre, c’est sentir, c’est infini.