La fête des cerfs-volants, envolées colorées
Au cœur d'une brise douce d'avril,
Se dessine l'azur, immense et subtil.
Là où le ciel et la terre semblent s'unir,
La fête des cerfs-volants, prête à s'ouvrir.
Ces danseurs du vent, aux mille couleurs,
Déploient leurs ailes sans peur.
Ils griffent l'air de leurs traits lumineux,
Dans un ballet muet, majestueux.
Virevoltant dans un éclat sans pareil,
Chaque fil porte un rêve au soleil.
Soupirs et rires se mêlent, éthérés,
Sous l'œil des étoiles, émerveillés.
Les coeurs s'élancent, en quête de hauteur,
Cherchant dans le ciel, un brin de douceur.
Les cerfs-volants, comme des pensées libres,
S'envolent, défiant les lois du livre.
Ils tracent des arcs, des spirales d'espoir,
Dans l'immensité bleue, un vast mouchoir.
Parsemant l'horizon de leurs rêves légers,
Ils tissent en l'air un destin étranger.
Chaque couleur, un murmure de vie,
Les verts pour l'espoir, les rouges pour l'envie.
Jaunes comme le soleil, bleus comme la mer,
Un kaléidoscope pour éclairer l'hiver.
Et là, dans ce festin visuel sans fin,
L’humanité se retrouve, main dans la main.
Dans la danse des cerfs-volants, elle s’exprime,
Révélant ses joies, ses peines, sans abîme.
Puis vient le crépuscule, tendre et rosé,
Le ciel se pare d'or, ébloui, osé.
Les cerfs-volants descendent, la fête s'achève,
Mais dans chaque cœur, un nouveau rêve s'élève.
Car dans ces envolées, c'est l'âme qui parle,
Libre et flamboyante, comme une étincelle.
Traversant le silence, elle trouve sa voix,
Dans la fête des cerfs-volants, elle trouve sa voie.
Et quand vient la nuit, noire et profonde,
Les souvenirs scintillent, étoiles du monde.
Dans le firmament, ils dessinent des constellations,
Les cerfs-volants, devenus des visions.
Cette fête, éphémère et pourtant éternelle,
Grave dans nos cœurs une trace immortelle.
Elle nous enseigne la beauté de l'envol,
La force de nos rêves, le prix du symbole.
Elle nous rappelle que dans la quête de hauteur,
Il y a toujours une part de douceur.
Que chaque vie, colorée et unique,
Peut s'élever, audacieuse et magnifique.
Ainsi, la fête des cerfs-volants, envolées colorées,
Devient plus qu'un instant, une leçon partagée.
Sur les fils du destin, nos âmes dansent,
Cherchant dans le ciel, leur chance.
Que reste-t-il, quand les cerfs-volants sont rentrés ?
Une parcelle de rêve, dans nos cœurs ancrée.
Le souvenir d'un jour où le ciel fut peint,
De nos désirs, nos espoirs, nos teints.
Et dans ce souffle, où les couleurs se mêlent,
Nous comprenons que la vie est belle.
Que chaque instant est un envol,
Vers l'infini, où tout est possible, et c’est fol.
Ainsi se termine notre récit en couleur,
Sur les ailes du vent, porteur de bonheur.
La fête des cerfs-volants, dans l'azur gravée,
Un hymne à la vie, joyeusement célébrée.