La fête des forêts, havres de verdure
Dans le berceau de l'aube où s'éveille la nature,
Un murmure s'élève, tisse l'air de verdure.
Là où le ciel caresse les cimes en douceur,
Débute notre odyssée, au cœur de la splendeur.
Au sein de cette fête, où chaque feuille danse,
S'épanouit le rêve d'une éternelle romance.
Le souffle du vent, en harmonie secrète,
Nous invite au voyage dans cette vaste fête.
Chaque arbre, tel un sage, élève sa prière,
Vers l'azur infini, échappant à la terre.
Leurs racines, telles des veines, dessinent dans le sol
Le récit millénaire, d'un monde en farandole.
Les rayons du soleil, à travers les ramures,
Parsement de joyaux le tapis de verdure.
Ici, un ruisseau chante sa mélodie,
Un hymne à la vie, où tout s'harmonie.
Les oiseaux, architectes de ces mélodies aériennes,
Déploient leurs ailes, en chorégraphies bohémiennes.
Leurs voix tissent dans l'air un tapis de rêves,
Où chaque note s'envole et doucement s'achève.
Au cœur de cet éden, chaque fleur s'éveille,
Berceau de couleurs, où le parfum ensorcelle.
Elles murmurent à l'âme des secrets oubliés,
Éclats de nature, en nos cœurs abrités.
Mais sous cette fête, un murmure se tisse,
Celui de la forêt, qui lentement se flétrit.
Car l'homme, dans sa quête, oublie la mesure,
Et détruit, sans remords, ces précieux havres de verdure.
Pourtant, dans le silence de ces bois anciens,
Réside un savoir, un appel au lointain.
Un rappel qu'en ces liens, tissés avec la terre,
Bat le cœur de notre monde, fragile et éphémère.
C'est ici, dans la fête des forêts, que nous redécouvrons,
La valeur de la vie, éphémère sous le soleil, en ronde.
Et dans le souffle de l'arbre, le chant du ruisseau,
L'écho d'une conscience, d'un respect renouveau.
Apprenons donc à écouter, avec humilité,
Les murmures de la terre, en sa divinité.
Car dans chaque brin d'herbe, dans chaque pierre qui sommeille,
Se dessine le poème, de notre monde en éveil.
Que cette fête des forêts, havres de verdure,
Devienne le miroir de notre future.
Un monde où l'homme et la nature, en équilibre,
Tissent ensemble le récit, d'une terre qui vibre.
Et lorsque la nuit dépose son voile étoilé,
Sur le monde endormi, en rêves enveloppé,
Que ces mots, tels des graines, dans les cœurs s'éveillent,
Pour qu'en chaque âme, une nouvelle forêt veille.
Ainsi se conclut notre hymne, mêlé d'espérance,
Au fil de la plume, dans cette valse d'espérance.
À vous, voyageurs de mots, quêteurs de beauté,
Gardiens de demain et de sa diversité;
Que cette fête des forêts, havres de verdure,
Sème dans vos esprits, l'espoir et l'ouverture.
Pour qu'un jour, peut-être, dans un monde réinventé,
La Terre retrouve sa fête, enfin respectée.