La fête des plages, sable fin et vagues
Dans l'embrasure du jour qui naît,
Sur le seuil où la mer caresse le firmament,
Se dessine une épopée, un ballet silencieux et parfait
De l'onde contre le sable, en un langoureux serment.
Là, où se fond l'azur et l'écume,
Dans cet espace infini et doux,
Chaque grain de sable, sous la plume
De l'aube, devient un trésor si flou.
À l'horizon, le soleil, en majesté s'anime,
Colorant le monde d'or et d'ambre,
Les vagues, en choristes, entament leur hymne,
Dans une mélodie que tout cœur se plaît à entendre.
Les oiseaux, en messagers des cieux,
Tissent dans l'air leurs danses aériennes,
Leur chant se mêlant aux murmures des lieux,
En une symphonie éphémère, mais éternelle.
Sur le sable, les pas éphémères
Dessinent des histoires sans paroles,
Chaque empreinte, une énigme, un mystère,
Sur cette toile où chaque âme dépose son rôle.
Les châteaux de sable, œuvres de l'instant,
Érigés par des mains, petites ou grandes,
Sont des mémoires, des rêves, vacillants,
Fragments d'existence, entre les vagues disbandes.
Le souffle du vent, en architecte invisible,
Sculpte l'air et le sable, en constant mouvement,
La nature, en son œuvre indivisible,
Nous offre son cœur, en un doux enseignement.
La mer, miroir de nos âmes profondes,
Révèle les teintes de nos joies, de nos peines,
Dans ses profondeurs, où se cache le monde,
Elle murmure les secrets, les doux poèmes.
Et les vagues, en leur incessant retour,
Rappellent que la vie, en ses cycles, nous emporte,
Dans un voyage où chaque jour,
Est une page blanche, où chaque rêve porte.
À mesure que s'étend la nuit,
Le ciel s'habille de constellations,
Les étoiles, en phares de l'infini,
Guident les pensées et les songes, sans façon.
La fête des plages, dans son éclat silencieux,
Est un hymne à la vie, en ses simples merveilles,
Un instant, où le monde semble plus harmonieux,
Où chaque cœur peut trouver son soleil.
Ce poème, tissé de mots et d'images,
Est une invitation à plonger,
Dans le profond de nos propres paysages,
À écouter, ce que la vie a à murmurer.
Car dans le murmure des vagues, l'éclat du sable,
Se trouve une vérité, simple mais profonde,
Que notre passage sur Terre, bien que fragile et labile,
Est une trame, où chaque instant abonde.
Ainsi, quand viendra le moment de partir,
Que nos pas quitteront le sable, l'écho de la vague,
Gardons dans nos cœurs, l'essence de ce souvenir,
De la fête des plages, où chaque instant est une clé ouvrage.
Laissons les vagues nous enseigner,
L'important n'est pas la destination, mais le voyage,
Car chaque instant passé à aimer, à rêver, à gager,
Compose la trame de notre propre image.
La fête des plages, sable fin et vagues,
Plus qu'un décor, c'est un état d'esprit,
Où chaque souffle, chaque regard divague,
Dans l'immensité du monde, est un infini.
Que ce poème soit un phare, un guide,
Pour ceux qui cherchent la beauté dans l'imperceptible,
L'amour dans chaque détail, la vie dans la ride,
Et la paix dans l'incessant, l'irréversible.
La fête des plages, sable fin et vagues,
Est un rappel, une ode à la vie, en sa grande diversité,
Où chaque instant est une couleur, une vague,
Sur la toile de notre existence, à jamais gravée.