La fête des rivières, miroirs de la nature
Dans l’écrin du soir où le ciel s’embrase,
Le murmure des rivières entame sa phrase.
Elles coulent, sinueuses, en quête d’horizon,
Flots témoins de l’aube jusqu’à la maison.
Chaque goutte, un univers, reflète les étoiles,
Dans leur danse, elles tissent des voiles.
Les rivières, miroirs de nos âmes vagabondes,
Racontent les histoires des profondeurs du monde.
Sous le soleil, elles scintillent, joyaux vivants,
Au clair de lune, elles murmurent aux amants.
Leurs berges accueillent la vie en abondance,
Foyer d’une faune et flore en resonance.
Leurs cours sont des veines, vibrant de pulsations,
Soutenant la terre, nourrissant les nations.
Un pacte ancien, où chaque flux et reflux,
Sculpte la vie, en un lent et tendre susurrus.
Chant des rivières, hymne à la création,
Chaque méandre, une révélation.
Leurs eaux, mélodies composées avec grace,
Dépeignent les saisons dans leur vaste espace.
Mais voilà que l’homme, dans sa quête éternelle,
Oublie souvent ces gardiennes naturelles.
Les rivières, pourtant, demandent peu en retour,
Seulement respecter leur fragile parcours.
Laissant derrière elles des légendes en héritage,
Elles serpentent, indifférentes à l’outrage.
L’eau, source de vie, purifie et guérit,
Nous rappelle à l’ordre, face à ce qu’on détruit.
Pourtant, il n’est pas trop tard pour l’homme d’apprendre,
A écouter, protéger, et enfin à entendre.
Les rivières, dans leur grâce, offrent les clés,
Pour une coexistence en paix, secrets dévoilés.
Que cette fête des rivières soit notre guide,
Vers un avenir où l’homme et nature cohabitent.
Réapprenons à célébrer, admirer, et aimer,
Les rivières, ces miroirs, où tout est à refléter.
Car dans leur flux, se trouve une sagesse ancienne,
Qui enseigne l’harmonie, la beauté terrienne.
Elles nous rappellent que dans le cycle éternel,
La vie est un cadeau, précieux et universel.
Alors écoutons les murmures des eaux courantes,
Dans leur infini, trouver les réponses ardentes.
Les rivières, miroirs de la nature, en fête,
Nous invitent à rejoindre leur douce quête.
Dans la clarté du jour ou dans l’ombre de la nuit,
Leurs chants portent en eux, l’espoir qui nous instruit.
Elles coulent, infatigables, vers des avenirs nouveaux,
Nous montrant le chemin, tissant nos rêves les plus beaux.
Que leur fête soit un moment de réconciliation,
Un rappel que dans l’unité, réside la véritable passion.
Ainsi dans le reflet des rivières, que chacun s’aperçoive,
Pour enfin comprendre que dans l’unité, la vie s’épanouit.
