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La Fille Dehors au N° 1 de Strawberry Patch

Dans ‘La Fille Dehors au N° 1 de Strawberry Patch’, Charles Bukowski dépeint avec brio une scène quotidienne de la vie urbaine. Écrite dans une période marquée par des tensions sociales, cette poésie illustre la quête de sens et d’argent à travers les yeux d’une jeune femme isolée. Ce poème résonne profondément, offrant une plongée dans la psychologie humaine et les défis de la vie moderne.
II est une heure et demie
lundi
30 degrés en novembre
sur Western Avenue.
Une fille apparaît sous un porche
et reste là à regarder.
Une femme plus âgée sort et s’appuie
au montant de la porte.
La fille a tout juste vingt ans.
Une minirobe rouge
boutonnée par devant. Des collants
et des chaussons orange.
On a l’impression qu’elle
vient à peine de se réveiller.
Un grand sourire éclaire son visage.
Elle esquisse un pas de danse en souriant.
Elle est pâle. Elle est blonde.
Tout à coup elle fait signe à quelqu’un qui passe
en voiture.
La vie est intéressante.
Elle est jeune.
C’est une fille.
Elle danse encore une fois. Elle fait signe. Elle
sourit.
Tout ça est bien agréable à une heure et demie
l’après-midi quand il fait 30 degrés.
Elle veut de l’argent.
Elle fait signe. Elle danse.
Elle sourit.
La vieille femme s’ennuie et retourne
à l’intérieur.
Je démarre ma voiture dans le parking de l’autre côté de la
rue.
Je pars vers l’ouest, vers Oakwood et je perds la fille
de vue.
Je pense, c’est tellement bizarre,
on a tous besoin d’argent.
Puis j’allume la radio et j’essaie
d’oublier ça.
Ce poème nous invite à réfléchir sur les complexités de la jeunesse et de la solitude. Explorez davantage l’œuvre de Bukowski pour découvrir comment ses écrits continuent de toucher notre sensibilité contemporaine.

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