La force tranquille des volcans endormis
Dans l’azur où se perdent les regards pensifs,
S'élève le récit d'une terre sous la voile,
Où les volcans, en leur sommeil, gardiens massifs,
Tiennent dans leur silence une puissance sans égale.
Dès l’aube, le soleil embrasse leurs cimes,
Dans un ballet de lumières et d'ombres douces,
Éveillant les couleurs d'un monde à l’abîme,
Où la nature en paix, de beauté, nous farouche.
Leurs flancs racontent l'histoire des âges,
De terres englouties, de villes disparues,
De ce qui fut, des échos et des présages,
De la force endormie, et des lendemains inconnus.
Sous le manteau des arbres et des mousses,
Reposent des secrets d'un temps révolu,
Des histoires gravées dans la roche, douces,
Esquissant le visage de la vie telle qu’on l’a vécu.
C’est un monde qui s’éveille sous nos pas,
Au gré des chemins que l’on ose emprunter,
Où chaque pierre et chaque souffle, là,
Nous enseignent que le passé sait encore chanter.
Parfois, dans un soupir presque imperceptible,
La terre frémit, rappel de sa puissance,
Un murmure profond, presque inaudible,
Qui nous lie à elle, dans une étrange connivence.
Car en eux réside une vie, une énergie,
Dormant sous le voile du temps et du silence,
Prête à surgir, dans une soudaine magie,
Révélant la force et la splendeur de son essence.
Comme les volcans, notre vie en écho,
Porte en son cœur des feux sous-jacents,
Des rêves en sommeil, des espoirs en berceau,
Attendus de réveil, d'un éclat éblouissant.
Car nous sommes des terres d'une richesse inouïe,
Des volcans endormis, gardiens de possibles,
Sur le point, peut-être, de changer notre vie,
De transformer le calme en quelque chose d’irrésistible.
Il suffit parfois d'un moment, d'une étincelle,
Pour que tout s'anime, pour que tout change,
Et que, de notre intérieur, s'élève une chandelle,
Guidant notre existence vers des rivages étranges.
Nous sommes faits de moments de silence et d'éclats,
De calmes apparemment inébranlables,
Et de passions brûlantes, sous notre surface, en combat,
Comme les volcans, magnifiques et implacables.
Alors, laissons la force tranquille qui sommeille,
En nous, comme dans les cratères éteints,
Se réveiller, dans un éclat sans pareil,
Et peindre notre monde de ses couleurs, de son teint.
Car dans la quiétude des volcans endormis,
Réside un message, profond et véritable,
Sur la puissance cachée dans l’infiniment petit,
Et sur la beauté de la vie, éternellement variable.
Ainsi, quand viendra le temps de notre éveil,
Soyons prêts à embrasser notre essence,
A révéler au monde, dans un éclat sans pareil,
La force tranquille de notre propre existence.
Dans ce voyage à travers le temps et l’espace,
Que notre cœur batte au rythme des terres anciennes,
Et que notre âme se souvienne de cette grâce,
Celle de la force tranquille des volcans endormis, éternellement sienne.
