La girafe à échasses
Dans la savane éveillée par l’aube résistante,
Où les silhouettes dansent sous la coupole flamboyante,
Vit une girafe, belle et élancée,
Sur ses échasses, défi aux lois de la pesanteur pensées.
Son cou, un phare guidant vers les cieux,
Dans l’océan azur, un navire silencieux.
Chaque pas, une ode à la grace infinie,
Dans la prairie, un ballet d’harmonie.
Le monde à ses pieds, un royaume sans fin,
Elle observe les âmes, le doux et l'amer festin.
Les arbres, à son regard, s’inclinent légèrement,
Lui chuchotent les secrets du vent, éternellement.
Les zèbres rayés de mystère, compagnons de son voyage,
La regardent passer, silhouettes d’un autre âge.
Elle, dans son éclat, muse de la lumière,
Fait naître l’envie, dans le cœur des prairies, de toucher les frontières.
Mais que voit-elle, du haut de son existence ?
Des terres vastes d’amour, de combat, de résilience.
La nature, un tableau vivant, vibrant sous ses yeux attentifs,
Chaque détail, un verset, dans son âme inscriptif.
Un jour, un orage vint troubler ce tableau,
La girafe à échasses, face au vent, demeura comme un flambeau.
Elle, qui du ciel était si proche, embrassa la foudre,
Et dans ce baiser, une leçon de vie, sans aucun doute.
Ne jamais craindre de s’élever, même quand l’orage gronde,
Pour chaque éclair, un horizon se fonde.
Sa silhouette se détachait, noble dans le tumulte,
Un phare pour ceux qui cherchent, dans le sombre, une multitude de multitudes.
Les saisons passèrent, les étoiles dansèrent,
La girafe sur ses échasses, toujours aussi fière.
Elle apprit aux jeunes à se dépasser, à chercher plus haut,
Que chaque horizon est un début, non pas un fardeau.
Et ainsi, dans la danse éternelle des jours et des nuits,
Elle tissait le lien entre la terre et l’infini.
Son histoire un poème, ses pas une chanson,
La savane un théâtre, et la vie, une leçon.
Alors, lorsque le soleil descend et que la nuit s’éveille,
Pense à la girafe à échasses, son message sans pareil.
Dans les défis, les peurs, et dans nos espoirs les plus fous,
Se trouve la beauté de s’élever, toujours, malgré tout.
Car la vie, dans son essence la plus pure,
Est un voyage à travers les murmures,
De ceux qui osent, de ceux qui rêvent,
Dans l’écrin du monde, leur empreinte lèvent.
Conclusion
Que nous apprend la girafe, maîtresse des hauteurs ?
Que chaque jour porte en lui le germe d’un ailleur.
Dans la langue des vies entrelacées, un poème,
A lire avec le cœur, là où l’âme même, sème.
Non pas une quête de sommets solitaires,
Mais un voyage partagé, lumière dans les ténèbres.
La vie, ce maillage de rêves, d’espoirs, et de déroutes,
Nous invite à danser, échasses ou pas, sur la route.
Alors, que la girafe à échasses soit notre guide,
À travers les champs du possible, vide.
Que sa grâce nous inspire à nous élever,
Pour, dans le firmament des possibles, habiter.
L'art, la beauté, la quête de sens,
Dans le silence des mots, une dense présence.
Le poème de la vie, vastes et multiples dimensions,
Nous baptise dans le fluide des passions, sans mention.
Sur ce, la girafe, silhouette contre l’horizon,
Nous murmure de poursuivre la chanson.
De nos vies sculpter une poésie,
Dans l'univers, une mélodie, infinie.