Dans les ruelles sombres de Londres ancienne,
Se dresse fièrement la Tour si millénaire.
Un édifice majestueux, gardien de mystères,
Où résonnent les voix des âmes anciennes.
Dans ses murs de pierre, se cachent des légendes,
Des histoires oubliées, des secrets bien gardés.
Les fantômes royaux errent en ses couloirs,
Leur présence discrète hantant les lieux en bande.
Les souverains défunts, dans l'au-delà figés,
Revivent leurs vies, leurs joies et leurs tourments.
Leurs ombres se mêlent aux oiseaux tournoyants,
Et murmurent des chants empreints d'éternité.
La reine Anne Boleyn, tragique spectre en deuil,
Charmeuse et tragique, tourmentée pour l'éternité.
Le roi Richard, avide de pouvoir et de gloire,
Hante les cachots sombres, en quête d'un sommeil.
Les fantômes royaux, gardiens d'un passé révolu,
Veillent silencieusement sur la Tour immortelle.
Leurs histoires gravées dans les pierres éternelles,
Témoins d'une grandeur perdue dans le temps suspendu.
La Tour de Londres, joyau de l'histoire anglaise,
Raconte en ses murs les destins de ses rois.
Dans l'écho des fantômes, résonne la voix
D'une nation troublée par ses ombres anciennes.
Que retienne-t-on des leçons du passé,
De ces fantômes royaux qui errent sans repos?
L'ombre de l'histoire plane sur le présent morose,
Invitant au souvenir, à la réflexion amassée.
Ainsi va la légende de la Tour de Londres,
Où les fantômes royaux veillent en silence.
Le temps s'écoule dans une éternelle danse,
Et la mémoire des rois demeure, éternelle et sombre.