La légende du bateau fantôme
Dans l'embrun salé d'une mer sans fin,
Au gré des vagues, sous la lueur d'opalin,
S'éveille doucement l'âme d'une étrange légende,
D'un bateau fantôme, écho d'une quête si grande.
Sa voile, telle une énigme, flotte dans la brume,
Seul le clair de lune dévoile son amure,
Ce vaisseau sans équipage, errant sans but,
Cache en son sein des histoires d'absolu.
Chaque planche, chaque voile, a son histoire,
Des récits de douleurs, des épilogues de gloire,
Dans le silence de la nuit, elles murmurent,
Des contes d'amour perdus, d'âmes pures.
Les étoiles, témoins silencieux de l'azur,
Scintillent d'espoirs, de rêves encore immatures,
Le bateau navigue, laissant derrière lui,
Un sillage d'énigmes sous le ciel infini.
Au fil des âges, nombreux sont ceux qui ont tenté,
De percer le secret de ce navire hanté,
Cherchant dans le reflet des eaux, une réponse,
À ce mystère, où se mêlent rêves et résonances.
Mais le bateau fantôme, maître de son destin,
Slalomant entre l'ombre et le matin,
Garde ses légendes, serrées contre son coeur,
Un trésor d'histoires, d'espoirs et de douleurs.
Il n'est de port où il puisse trouver repos,
Seul l'horizon l'appelle, vaste et beau,
Dans ce voyage éternel, il trace sa route,
Sous l'éclat des étoiles, sa quête reste absolue.
Peut-être est-il la somme de nos rêves échoués,
De nos désirs enfouis, de nos amours soufflés,
Chaque voute celeste qu'il traverse, nonchalant,
Rassemble les fragments d'un passé supplicant.
Sur le pont désert, un murmure s'élève,
Une chanson d'espoir, dans la fraîcheur du rêve,
"Ne crains pas les tempêtes, ni l'obscurité,
Dans l'abyssal univers, trouve ta vérité."
Ainsi parle le bateau, à travers les âges,
Un messager des cieux, guidant les sages,
À chercher, dans l'immense, leur propre lumière,
L'essence de la vie, éphémère et légère.
Il enseigne que, dans l'infini des possibles,
Se trouve le réel pouvoir, simple et paisible,
De changer le monde, un coeur à la fois,
D'éveiller les âmes, de trouver sa voix.
Au terme de sa course, le bateau fantôme,
Ne cherche ni port, ni abri, ni royaume,
Il vogue, majestueux, au-delà des frontières,
Portant en lui, l'espoir d'une ère nouvelle.
Car le véritable voyage débute au dedans,
Dans la quête de soi, sous la voûte du temps,
La mer, métaphore de notre propre vie,
Nous enseigne la force, l'humilité, l'envie.
De naviguer contre vents et marées,
De croire en nos rêves, sans jamais se lasser,
La légende du bateau fantôme, telle une promesse,
Nous invite à chercher, dans l'ombre, notre ivresse.
Alors, laissez-vous emporter par le chant des sirènes,
Pour découvrir, au plus profond, ce que votre coeur enchaîne,
La légende vit en chacun, telle une boussole,
Guidant vers des horizons où l'âme s'envole.
Dans la danse silencieuse des constellations,
Se dessine le chemin, ouvrant les prisons,
De nos peurs, de nos doutes, en quête de lumières,
Vers des demains, où chaque rêve prend chair.
Le bateau fantôme, gardien de l'éternité,
Nous rappelle que, dans l'immensité,
Se trouve la clef de notre propre légende,
Un voyage intérieur, où chaque coeur s'étend.
Naviguant sur les eaux de l'inconnu,
Le bateau et sa quête continuent,
Invitant chaque âme à se découvrir,
Dans l'océan de la vie, à s'ouvrir, à grandir.
Ainsi s'achève la légende, mais pas le voyage,
Car chaque jour est une page, à écrire avec courage,
Laissez le bateau fantôme, guide silencieux,
Illuminer votre route, sous un ciel merveilleux.
