La promesse des aurores
Dans l'écho lointain du temps qui s'effiloche
Se tisse l'aube d'une promesse éternelle,
Un murmure doux comme une caresse,
Où se mêlent rêves et réalités, cerne l'horizon.
La lumière frémit, première danseuse étoile,
Déployant son voile sur le théâtre du monde,
Illuminant la scène où chaque vie est un rôle,
Dans cette pièce sans fin où l'amour se confonde.
Les couleurs se déploient, palette d'un peintre divin,
Le ciel, toile vivante, en nuances infinies,
Chaque teinte un soupir, chaque rayon un chemin,
Qui mènent au cœur battant de l'univers infini.
Les arbres s'éveillent, frémissant sous le vent,
Leurs branches comme des doigts, effleurant les cieux,
Leurs feuilles un chuchotis, langage d'antan,
Narrant les histoires oubliées dans un murmure pieux.
La rosée embrasse chaque brin d'herbe, tendre baiser,
Perles cristallines, joyaux de l'aurore,
Éphémères et pourtant, d'une beauté à pleurer,
Comme un amour naissant, vif et encore à l'orée.
Dans le lointain, un oiseau entonne sa mélodie,
Chaque note une étoile, guidant les marins perdus,
Son chant porte l'espoir, douce symphonie,
Que dans l'ombre la plus noire, même perdu, on est vu.
Les vagues murmurent les secrets des profondeurs,
Dans leur mouvement perpétuel, la force de la vie,
Portant en elles le chant des peines et des bonheurs,
Dans leur berceau salé, où tout commence et finit.
L'humanité, énigme éternelle, cherche son chemin,
Chaque cœur une étincelle, dans le tissu du destin,
Errant dans le labyrinthe de ses pensées,
Cherchant la clé, la porte vers sa propre vérité.
Mais c'est dans la promesse des aurores,
Que réside le secret de notre existence,
La lumière, fragile et pourtant si forte,
Nous rappelle que dans la persévérance, réside la résilience.
Nous sommes tissés des mêmes étoffes que les rêves,
Porteurs de lumière dans la vaste obscurité,
Et chaque jour, l'aurore nous lègue sa sève,
Pour croître, aimer, et enfin, illuminer.
La promesse des aurores n'est pas seulement celle d'un jour nouveau,
Mais celle d'un coeur qui bat, d'une âme qui s'éveille,
Dans chaque geste, chaque souffle, le renouveau,
La vie, un poème sans fin, qui sans cesse nous émerveille.
Cherchons donc, non pas ce qui nous est dû,
Mais ce que nous pouvons donner, d'un coeur sincère,
Que dans chaque aurore, notre regard soit ému,
Par la beauté simple de la terre, notre mère.
Que la promesse des aurores nous enseigne l'humilité,
Dans le grand ballet de l'univers, notre rôle silencieux,
Mais essentiel, comme la note clé dans une mélodie,
Faisant de notre existence, une œuvre aux mille feux.
L'aube, encore et toujours, vient clore notre récit,
Non pas un adieu, mais un doux au revoir,
Car la promesse des aurores ne connaît pas de fini,
Dans le cœur de celui qui sait voir.
Puisse chaque jour être l'éclosion d'un rêve,
Dans la promesse des aurores, trouvons notre écrin,
Et que notre vie, en sa beauté, sans cesse s'élève,
Comme un hommage vibré au matin.