La quête d'or des conquistadors
Dans l'aube naissante d'un monde ancien oublié,
Où murmures de l'océan et cris du vent s'entrelacent,
Un rêve s'éveille, profond, dans le cœur des conquistadors,
Une soif insatiable, un désir d'or et de gloire jamais apaisé.
Ils naviguent, poussés par des voiles de fortune,
Vers des terres mystérieuses aux promesses d'abondance,
Où la terre, vierge et sauvage, se dresse majestueuse,
Défiant ces hommes d'acier aux âmes de feu.
L'horizon, vaste et impénétrable, les enveloppe,
Dans un monde où le temps semble suspendu,
Chaque vague brisée, chaque étoile dans le ciel nocturne,
Les guide vers leur destin, cruel et impitoyable.
Mais qu'est-ce que l'or, sinon un mirage dans le désert ?
Une chimère, une illusion brillant sous le soleil implacable,
Attisant la convoitise, enflammant les cœurs,
Poussant l'homme à dépasser les limites de son humanité.
Dans ce voyage éternel, à la recherche de la gloire perdue,
Ils rencontrent la nature dans son essence la plus sauvage,
Des jungles impénétrables, des montagnes aux sommets enneigés,
Des rivières tumultueuses, berceaux de légendes endormies.
Et dans ce combat incessant contre le monde et contre eux-mêmes,
Les conquistadors découvrent plus que l'or et la richesse,
Ils trouvent des civilisations, des âmes, des histoires tissées,
Des peuples dont la grandeur se mesure non en or, mais en sagesse.
L'or se révèle être non pas un trésor, mais une malédiction,
Un poids qui écrase l'esprit, enchaîne la liberté,
Car la véritable richesse réside dans la connaissance de l'autre,
Dans la découverte d'un monde partagé, d'une humanité liée.
Alors que le soleil se couche sur l'empire des conquistadors,
Leurs rêves d'or s'évanouissent dans la brume du temps,
Laissez-nous méditer sur leur quête, sur notre propre voyage,
A la recherche non pas de l'or, mais de ce qui rend la vie précieuse.
Pour dans la fin, ce n'est pas l'or qui définit notre essence,
Mais notre capacité à aimer, à comprendre, à coexister,
À trouver dans chaque brin d'herbe, chaque grain de sable,
La poésie de l'univers, la musique des étoiles.
Et ainsi, nous voyageons, conquistadors de nos âmes,
Sur des mers intérieures, à travers des continents intérieurs,
Découvrant non pas des terres lointaines, mais le trésor caché
En chacun de nous, l'or véritable – l'amour, la compassion, la compréhension.
Que cette quête ne se termine jamais, car elle est la vie même,
Un voyage non pas vers des territoires inconnus,
Mais vers la profondeur de notre être, vers la lumière intérieure,
Qui brille plus fort que tout l'or du monde.
Adieu, conquistadors audacieux, vos navires s'éloignent,
Disparaissant à l'horizon, là où ciel et mer s'unissent,
Mais votre quête demeure, éternelle et profonde,
Un rappel que l'or véritable n'a jamais été celui que l'on trouve,
Mais celui que l'on crée, dans la forge de nos cœurs, chaque jour.
