La résonance des combats
Dans l'écho lointain de nos existences fragmentées,
Où chaque souffle est une épopée, et chaque silence, une cité,
Commence le voyage de l'âme dans la trame du temps,
Dans un monde où chaque mot porte en lui, un firmament.
La lune s'éveille sur des sables d'or, sous un ciel écarlate,
Chaque étoile, une promesse, dans l’univers, s’éparpille et éclate.
Le coeur de l'homme, un océan de désirs et de craintes,
Navigue sur des vaguelettes de rêves, en quête de sa peinte.
Ce n'est pas une lutte de titans, ni un chœur de défaite,
Mais un ballet d'âmes qui en un murmure discret s’apprête,
À danser sur le rythme des combats silencieux,
Où la victoire se chuchote doucement dans les cieux.
Une main tendue dans l'abîme, cherche celle d’un frère,
Une larme versée pour la perte, une étreinte pour la terre.
C'est dans l'union des contraires, dans le miroir des sentiments,
Que germe la fleur de l'espoir, sous le vent des changements.
Les mots sont nos glaives, nos boucliers, nos couronnes,
Forgeant dans le marbre du temps, les épopées que l’on donne.
Langage, puissant mage, tissant entre nos doigts,
La toile de nos vies, d'où jaillit notre foi.
Dans chaque soupir, réside un poème, dans chaque pleur, une chanson,
Les récits de nos âmes se croisent, s'entrelacent sans raison.
Le combat n'est pas contre, mais avec, en écho à l'autre,
Dans la symphonie de l'existence, chaque note une apothéose.
Regarde au-delà du miroir, là où la vérité danse,
Où chaque épreuve t’élève, chaque échec t’offre une lance.
C'est dans la résonance des combats que notre essence s'éveille,
Dans la forge de nos épreuves, que l'on sculpte nos merveilles.
Et lorsque tombe le voile de la nuit sur la scène du monde,
Nos guerres intérieures éclairent le ciel, vastes et profondes.
Nous sommes les artisans de l'aurore qui point, les bâtisseurs de l'aube,
Dans le silence de notre lutte, un nouvel horizon s'ébauche.
Ainsi va la danse éternelle des âmes en quête de lumière,
Rendant chaque instant précieux, chaque seconde une prière.
Car c'est dans la résilience face aux tempêtes, dans la tendresse d’un geste,
Que se tisse la trame de nos vies, défiant l'éphémère de sa geste.
Et quand au terme de notre voyage, le temps s'effacera,
Laissons derrière nous, les échos d'un combat, une trace, une voix.
Pour que demain, au creux de l’aube, dans le souffle d’un enfant,
Résonne encore et toujours, le chant puissant des vivants.
Dans ce monde tissé d’ombres et de lumières, d’ici et d’ailleurs,
Chaque combat, chaque rire, chaque pleur, est une fleur.
Et de nos luttes, de nos passions, de nos rêves éveillés,
Naissent les poèmes, immortels, dans le cœur de l'humanité.
Ainsi, en ces vers, s'achève notre épopée, mais non notre chemin,
Car chaque fin n’est qu’un début, dans le grand livre du destin.
Que la résonance de nos combats, dans l’écrin de la nuit,
Guide chaque pas vers l’aurore, où tout est infini.
La résonance des combats, n'est pas un cri de guerre, ni un chant de défaite,
Mais un hymne à la vie, qui dans chaque cœur, discrètement, se répète.
Dans l’immensité de l'univers, dans le dédale de nos peines,
Brille la promesse d’un jour nouveau, où chaque âme sereine, trouve la sienne.
