La vie secrète des insectes et des araignées
Sous le voile léger de l'aube naissante,
S'éveille un monde méconnu, en apparence dansant.
L'infiniment petit devient conteur d'histoires,
Narrateur d'une odyssée, loin des humains, dans le noir.
Dans l'herbe frémissante, se tissent des destinées,
Araignées artistes, en leur toile, prisonniers convoités.
Chaque fil vibrante mélodie, sous le souffle du vent,
Un univers de précision, d’équilibre, étonnamment vivant.
Sculpteurs de rosée, architectes de l'éphémère,
Les insectes, dans leur labeur, dessinent des frontières.
Là où se croisent le destin et la survie, en harmonie,
Se révèle la beauté cachée de leur infinie symphonie.
Les ailes des papillons, comme des vitraux lumineux,
Captent les rayons du soleil, éclats mystérieux.
Dans ce ballet aérien, chaque vol est une note,
Qui dans le silence de la nature, majestueusement flotte.
C'est au cœur de la nuit que s'anime la fête secrète,
Lucioles étincelantes, en la noirceur, poètes discrets.
Leurs lumière douces, guidant vers des rêves inexplorés,
Dans le grand livre de la nuit, des vers lumineux, notés.
Les fourmis, travailleuses acharnées de l'ombre,
Tissent les fondations d'empire, où les plus petits ne sombrent.
Chaque grain de terre, une quête, une histoire de force,
Un monde souterrain, où se forge, en silence, l'écorce.
Mais que serait ce monde sans l'observateur émerveillé?
L'homme, souvent aveugle, à la beauté dévoilée.
Dans le murmure du vent, dans le frémissement de la feuille,
Se cache une leçon de vie, une vérité qui ne recule.
Apprendre à regarder, à vraiment voir, non juste à observer,
C'est découvrir les secrets, que la nature a su préserver.
Chaque insecte, chaque araignée, maître d'une poésie oubliée,
Nous enseigne l'humilité, la délicatesse, l'éphémérité.
Ce monde minuscule, souvent ignoré ou méprisé,
Est une ode à la vie, dans sa diversité célébrée.
Une invitation à ralentir, à contempler, à apprécier,
La grandeur cachée dans le moindre détail révélé.
La vie secrète des insectes et des araignées,
Est un poème vivant, constamment réincarné.
Car dans ce petit monde, se trouve la grandeur,
De l'existence, un spectacle sans cesse en splendeur.
Et lorsque s'éteint la lumière sur ce théâtre de verdure,
Quand se taisent les protagonistes de cette aventure pure,
Le souvenir de leur ballet persiste, éclat d'immortalité,
Dans la mémoire, une étoile, guidant vers l'éternité.
Ainsi, le poète, humble spectateur de cette magnificence,
Souffle dans ses vers l'esprit, l'essence,
D'une vie tissée d'infini, d'amour et de patience,
Un hymne à la vie, en sa plus subtile essentence.
Que chaque être, dans l'immensité de ses péripéties,
Puisse trouver un souffle, une muse, une mélodie.
Pour que dans la danse du temps, jamais ne s'efface,
La beauté singulière de chaque espace, chaque trace.
C'est enfin le message, porté par le vent, par la plume,
Que dans le détail, le monde entier s'allume.
Chercher, aimer, et toujours s'émerveiller,
De la vie, de ses énigmes, de ses secrets dévoilés.