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La Villégiature

poésie classique
Le poème ‘La Villégiature’ de Félix Arvers offre une belle réflexion sur la nature des relations humaines à travers la métaphore d’un voyage. Écrit au 19ᵉ siècle, ce sonnet évoque les interactions entre étrangers lors d’un trajet commun, révélant la complexité des liens créés au fil du temps. Ce texte riche en émotions continue de résonner aujourd’hui, interrogeant notre rapport aux autres et à l’éphémère.
Sonnet.
J’ai souvent comparé la villégiature
Aux phases d’un voyage entrepris en commun
Avec des étrangers de diverse nature
Dont on n’a de ses jours vu ni connu pas un.
Au début de la route, en montant en voiture,
On s’observe : – l’un l’autre on se trouve importun ;
L’entretien languissant meurt faute de pâture…
Mais, petit à petit, on s’anime ; et chacun
A l’entrain général à son tour s’associe :
On cause, on s’abandonne, et plus d’un s’apprécie.
– Les chevaux cependant marchent sans s’arrêter ;
Et c’est lorsqu’on commence à peine à se connaître,
Que l’on se juge mieux, – qu’on s’aimerait peut-être,
– C’est alors qu’on arrive, – et qu’il faut se quitter.
Extrait de:
Recueil : Poésies
À travers ‘La Villégiature’, Arvers nous pousse à réfléchir sur les rencontres de notre vie. Ce poème invite les lecteurs à apprécier chaque moment passé avec autrui et à envisager les séparations inévitables comme une part de notre expérience humaine. N’hésitez pas à découvrir d’autres œuvres de Félix Arvers pour enrichir votre compréhension de la poésie romantique.
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