Dans la valse des maux, l’âme porte l’écho,
D’une aurore lointaine, aux murmures si beaux,
Ouvrons ce bal des vers, flots de l’encre étoilés,
Sur ce parchemin blanc, nos destins dévoilés.
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Le chant de la transformation
—
Dans l’ample voûte azurée un soupir se déploie,
Observant l’horizon pour y cueillir l’émoi.
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Comme une caresse aux joues d’un matin frissonnant,
Au gré d’un souffle doux, le monde s’éveillant,
Un chant, un doux chant de transformation s’étend,
Vibrant, il tisse la trame du temps, sans attendre.
Les monts et les vallées, l’azur et la tourmente,
Résistent et chuchotent, aux creux des éthers chantent,
Les arbres inclinent branches, comme pour écouter,
La vie tout autour reprend son chant chuchoté.
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Les mots sont ces vaisseaux, porteurs d’éternité,
Ramenant à nos cœurs le trésor de l’été,
Dans l’alchimie des lettres, un secret révélé,
Un chemin pétrin d’étoiles, infiniment sillonné.
Un battement de cœur, dans l’écrin du silence,
Renaît dans le poème une éclatante essence,
Pulsation de la vie qui dans les veines danse,
Au rythme des rimes, battant l’air de sa lance.
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Dans l’écrin de la nuit où les songes s’embrasent,
Les métaphores fleurissent, comme l’aube qui s’efface,
Les images foisonnent, en un jardin d’extase,
Chaque vers une pépite, un soleil qui s’enlace.
D’un pinceau de lune, le poète en transe,
Allie l’encre aux cieux, la tristesse à l’espérance,
Et ce chant de la vie en une ronde immense,
Unit au firmament les pleurs à la romance.
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Le cœur de l’homme en mot, c’est son plus bel ouvrage,
Les peines et les joies, tissées sur le rivage,
Entre rires et larmes, l’équilibre fragile,
Dans les profondeurs de l’âme, un royaume fertile.
Au fil des strophes se dessine une histoire,
Chaque parcelle d’être en quête de mémoire,
Langage universel, reflet d’espoirs en gloire,
S’écoulant comme rivière, aux reflets du miroir.
—
Oh ! Comme les heures filent entre doigts de poète,
Tissant récits et chants dans l’écrin de la fête,
Car telle est la mission des scribes de la nuit,
Graver les sentiments, alors que tout fuit.
La trame des humains et de leurs destinées,
La danse des saisons, éternellement liées,
L’âme de l’univers, en mots sempiternelle,
S’élève la poésie, en façonneuse d’ailes.
—
C’est le chant de la terre qui s’élève et s’entend,
Dans chaque brin d’herbe, dans l’écorce et le vent,
Voyageur immortel, la voix du poème,
Au-delà des racines, c’est l’essence même.
Que ce chant soit porteur de lumière et de paix,
Inonde les esprits d’un éclat jamais effacé,
Transcende le banal, éveille l’inventif,
Dans la trame du monde, tisse un destin narratif.
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Et voici qu’advient l’aurore d’une conclusion,
Des mots éparpillés comme une grande moisson,
Dans le souffle des jours, un chant pour l’humanité,
Qui parle à tous les cœurs, quelle que soit la cité.
Car la langue des hommes n’a de frontière aucune,
Elle relie les âmes sous le soleil et la lune,
Dans l’écho du poème que l’on prend pour un manteau,
S’unit le beau au vrai, sous le firmament haut.
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Par-delà les mots, au fond de chaque être, résonne,
Le chant de la transformation, un horizon qui rayonne.
