Le charme des nymphes d'eau
Dans le silence éternel, où la brume caresse l'aube naissante,
Un monde s'éveille, délicat et frémissant, sous le voile de l'oubliante.
Là, au cœur des bois dormants, murmurent des secrets anciens,
Des histoires d'un autre temps, tissées d'ombre et de liens.
Les ruisseaux, en leurs lits, chantent des mélopées d'argent,
Où les nymphes d'eau, éphémères, dansent sous le firmament.
Leurs voiles de rosée, tissés de lueurs et d'éclats,
Flottent au vent, emportant avec eux les doux ébats.
Entendez, oû coeurs épris de mystère et de beauté,
La symphonie des eaux qui coule, infinie et envoûtée.
Suivez le fil argenté de cette rivière, elle vous guidera,
Vers un monde oublié, où la magie jamais ne se tarira.
Les feuilles susurrent, caressées par les doigts de l'aurore,
Évoquant les amours perdues, les espoirs déchus, le temps d'alors.
La mousse, telle une étoffe, enlace les pierres et les bois,
Offrant aux nymphes un lit de verdure, un refuge, une toise.
Sous les rayons timides du soleil, les ombres se mêlent au jour,
Les perles de rosée, à l'or fin se parent, offrant leur cœur d'amour.
Les nymphes, dans leur danse, tissent le destin du monde,
Entre réalité et songe, là où tout se confonde.
Fils et filles de la terre, épris de rêves et d'oubli,
Contemplez le ballet des nymphes, et que votre âme soit éblouie.
Laissez leurs murmures vous emporter vers des rives inexplorées,
Où tout est possible, et où la vie se savoure, immortalisée.
Les étoiles, témoins silencieux, veillent sur ce théâtre nocturne,
Où chaque feuille, chaque goutte d'eau, raconte la légende taciturne.
Le monde, pour un instant, retient son souffle, captivé,
Par le charme des nymphes, dans leur éternelle beauté.
Mais bientôt, l'aube, de ses doigts rosés, efface la nuit d'encre,
Les étoiles, une à une, s'éteignent, rêves d'une rencontre éphémère.
Les nymphes, dans la clarté naissante, s'effacent doucement,
Ne laissant derrière elles que murmures et enchantements.
Voilà, voyageur des mots, l'épopée des nymphes d'eau,
Une quête de beauté, d'amour, dans le murmure des ruisseaux.
Gardez en votre cœur cette magie, ce souffle de vie,
Et que chaque jour, vous puisiez dans leur mystère, votre infini.
Car les nymphes nous enseignent, à travers leur grâce éphémère,
Que la vie, si fragile et si précieuse, est une rivière qui espère.
Que nos rêves sont comme des cours d'eau sous le clair de lune,
Cherchant leur chemin, nourrissant notre monde, de la nuit jusqu'à la brume.
Le murmure de l'eau, dans son éternel retour,
Nous rappelle que tout est cycle, tout est amour.
Et que, dans les instants de silence, où l'on croit être seul,
Résident les plus belles merveilles, invisibles mais jamais en deuil.
Alors, que notre voyage s'achève ici, dans l'éclat d'un matin nouveau,
Gardez la magie des nymphes d'eau, comme un trésor, un flambeau.
Car dans la beauté de la nature, dans le murmure des ondes,
Se trouve un chemin vers soi, une paix profonde.
Que cette ode aux nymphes, écho d'un monde féerique,
Vous inspire, vous transporte, au-delà du réel, au cœur de l'éthérique.
Puisse leur charme, infusé dans le chant de cette poésie,
Vous guider à travers la vie, comme une lumière dans la nuit.
Et que, dans chaque goutte de pluie, dans chaque reflet sur l'eau,
Vous entrevoyiez le scintillement des nymphes, et que votre monde s'en trouve aussitôt
Transformé, illuminé, par la délicate danse de la beauté et de l'éphémère,
Un hymne à la vie, à l'amour, à tout ce qui, en ce monde, nous est cher.
