Le crocodile et le dentifrice
Dans l'obscurité d'une nuit sans lune,
Où les étoiles soupirent et murmurent des secrets,
Un crocodile solitaire glisse, vague silencieuse,
Sur le fleuve des pensées, tranquillement il quête.
Sa peau, écailles d'anciens murmures,
Brille sous le regard timide des constellations,
Cherchant au fond des eaux, pureté et cure,
Pour un cœur lourd de questions, sans résolutions.
Le dentifrice, étrange complice de cet instant,
Blancheur nacrée promise à ses pensées vagabondes,
Promet de polir les souvenirs, tant,
Que la vérité de l'âme enfin s'infonde.
L'onde frémit, un voyage commence,
Entre crocs et douceur, confrontation singulière,
Où le combat cesse et laisse place à la danse,
Des rêves lavés, à l'essence lumière.
Le crocodile, de ses yeux d'émeraude profonde,
Plonge dans le reflet de son être, miroir véridique,
Y trouve la clarté, dans les abysses, il sonde,
La beauté d'un monde au-delà du critique.
Chaque bulle d'air, portée par le dentifrice,
Raconte une histoire, transition douce-amère,
De la lumière à l'ombre, du complexe au simpliste,
Un voyage au coeur de soi, de la terre à la lumière.
Là, dans le silence des profondeurs oubliées,
Le crocodile découvre la force du courant,
Guide silencieux vers les vérités,
Éclairant le chemin de paillettes d'argent.
L'éclat du dentifrice, dans son sillage magique,
Dessine des sentiers d’étoiles dans l'océan,
Illuminant de sa promesse, fantaisie pragmatique,
Que même dans la gueule du monstre, réside un enfant.
Et le crocodile, fasciné par cette révélation,
Ouvre grand les yeux, son cœur battant à l'unisson,
Avec les rythmes cachés de sa propre chanson,
Harmonie retrouvée, en douce exaltation.
Le fleuve coule, indifférent au temps qui passe,
Témoin silencieux de cette métamorphose,
Où le crocodile et le dentifrice, dans une douce impasse,
Se rencontrent et partagent une pause.
Une pause où le temps s’arrête, suspendu,
Où le passé et le futur se fondent en un instant précis,
Dans un souffle, la vie s'exprime, étendue,
Reflétant l'infini dans un miroir poli.
Le crocodile, en son voyage terminé,
Regarde en arrière, aux eaux traversées,
Et voit non pas un monstre, mais une vérité,
Que dans la plus sombre des geules, peut briller la clarté.
Le dentifrice, simple allié dans cette queste,
Devient symbole de transformation, d'un renouveau,
Rappelant que même les coeurs en détresse,
Peuvent trouver dans la pureté, un repos, un berceau.
Ainsi se conclut l'histoire inattendue,
Du crocodile et du dentifrice, conteurs d'une nuit,
Nous invitant à plonger, dans les eaux inconnues,
Pour découvrir en nous-mêmes, un univers infini.
Car le cœur, tel un fleuve, recèle de profondeurs,
Où chaque instant vécu, chaque souffle pris,
Constitue les vagues d’un voyage intérieur,
Vers la connaissance de soi, énigme de la vie.
Et le crocodile, sage et lumineux,
S'éloigne dans le mystère de la nuit sans fin,
Laissant derrière lui un sillage silencieux,
Bercé par l'écho d'une douce mélodie au refrain.
Dans les eaux calmes de notre propre existence,
Où chaque jour est une page à écrire,
Puissions-nous trouver la force et la persévérance,
Pour chercher, avec courage, ce qui nous fait sourire.
Ainsi, le crocodile et le dentifrice enseignent,
Que dans les méandres de nos vies, souvent complexe,
Réside une magie simple, éternellement atteinte,
L'essence pure de notre être, notre propre index.
Naviguant sur le fleuve des jours et des nuits,
Soyons comme le crocodile, en quête de lumière,
Guidés par le dentifrice, vers notre vérité, sans bruit,
Pour embrasser enfin, la beauté de notre sphère.
