Le royaume des géants
Dans l’éther où s’entremêlent rêves et réalités,
Se dresse un royaume où vivent les idéaux de pureté.
Loin des tumultes, dans un silence presque divin,
Règnent les géants, gardiens de mondes sans fin.
Au commencement, une brise légère, presque timorée,
Ose à peine troubler la quiétude, si parfaitement ordonnée.
Elle apporte des échos lointains, des murmures de vie,
Des parcelles d’être, éparpillées, dans l’univers infini.
Ces colosses veillent, dans leur sagesse ancestrale,
Sur le fragile équilibre de l'existence, balançant sa murale.
Dans leurs mains, les destins se tissent, fins et délicats,
Telle une toile d'araignée embrassant l’aube naissante, d’un éclat.
Leur voix, un chant mélodieux, perce l'épaisseur du temps,
Raconte les histoires d’hier, d’aujourd’hui, tissant le firmament.
Dans ce royaume, chaque pierre, chaque brin d’herbe,
Recèle une légende, un secret, une épreuve que l’âme absorbe.
Les géants, dans leur marche, ébranlent la terre,
Mais c’est le poids de leurs pensées qui crée les véritables tonnerres.
Pour eux, le monde n’est ni noir, ni blanc,
Il est une palette, où chaque couleur attend son chant.
Ils rêvent de mondes où les mots seraient des passerelles,
Reliant les âmes, effaçant les frontières, d’un battement d’aile.
Où la poésie ne serait pas qu’un doux murmure,
Mais un cri, puissant et fier, peinture de l’âme pure.
Chaque pas dans leur royaume est une leçon,
Un appel à voir au-delà du simple horizon.
À comprendre que chaque montagne, chaque vallée,
Est une histoire d’amour, de courage, jamais révolée.
Et si nos yeux pouvaient voir ce qu’ils contemplent,
Si nos cœurs entendaient les chants qui les enveloppent,
Peut-être que nos pas deviendraient plus légers,
Nos regards plus doux, nos âmes moins figées.
Par leurs existences, ils nous questionnent,
Sur ce que signifie être, au-delà de ce que l’on donne.
Ils nous invitent à explorer, à ne jamais nous arrêter,
À toujours chercher la lumière, même dans l'obscurité cachée.
Leur message se perd dans le souffle du vent,
Porté à ceux qui, dans leur quête, restent pourtant vaillants.
Apprendre à écouter, non avec nos oreilles, mais avec notre essence,
C’est découvrir les murmures de la vie, sa quintessence.
Dans ce royaume des géants, où chaque étoile a sa place,
Se révèle la trame de l’univers, dans sa grâce.
Un endroit où la grandeur se mesure à la profondeur,
Non à l'étendue, où chaque cœur trouve son heure.
Leur sagesse nous enseigne la valeur de l’instant,
Cette fragile éternité, tenant dans un battement.
Dans le miroir de leurs yeux, nous pouvons entrevoir,
Que chaque vie est un univers, un espoir.
Leur existence est un poème, une ode à la beauté,
Un rappel que tout est lié, dans cette vaste réalité.
Là, où les mots deviennent superflus, où le silence parle,
Où chaque feuille, chaque goutte d’eau, devient une parabole.
Ainsi, le royaume des géants est là, tapi,
Dans l'ombre de notre conscience, patient et infini.
Il nous invite à lever les yeux, à découvrir,
Que la grandeur n'est pas de conquérir, mais de s’ouvrir.
Au-delà des montagnes, au-delà des mers,
Au-delà de nos croyances, de nos univers,
Se trouve le véritable voyage, le vrai chemin,
Celui qui nous mène à comprendre, enfin, la trame du destin.
Terre de géants, contrée de rêves intemporels,
Où chaque moment est un joyau, éternel.
Que ton essence infuse notre être,
Et que, dans nos cœurs, résonne ta quête.
