Le serpent qui avait le hoquet

Le serpent qui avait le hoquet

Dans un silence épanoui sous l'éclat des étoiles,
Un serpent connut une curieuse bataille.
Chaque soir, sous le voile de la nuit, ambushé,
Il éprouvait un hoquet, singulièrement figé.


Au commencement était le souffle et le mouvement,
Une danse de vie, étrange amusément.
Mais pour notre serpent, c'était une épreuve,
Qui chaque instant, son être étrangement éprouve.

Il serpentait entre des herbes hautes, élancé,
Cherchant la cause de ce hoquet encerclé.
Dans la lumière d'une lune opaline et perlée,
Le mystère de son mal, doucement, s'est dévoilé.

"Pourquoi moi ?" se lamentait-il dans un sifflement,
Un murmure porté loin, par le vent.
Mais la nature, dans son énigme résidait,
Lui offrant des réponses, dans le silence écoutait.


Les étoiles, d'un clin d’œil, lui racontaient
Des histoires d'autres temps, où le vent chantait.
Elles lui parlaient de la terre, riche et variée,
Où chaque être, unique, son chemin frayait.

Dans sa quête, notre serpent rencontra la rosée,
Qui sur les feuilles vertes, matinales, se posait.
"Petites gouttes, d'où vient votre douceur infinie ?"
"Simples sommes-nous, mais dans l'éphémère, nous vie."

Il rencontra aussi l'aurore, aux couleurs embrasées,
Spectacle céleste où le jour et la nuit se sont embrassés.
"O beauté fugace, comment puis-je te saisir ?"
"En dansant avec le temps, sans jamais faiblir."


Notre serpent, dans son voyage, apprit à écouter,
Le murmure des feuilles, le chant de la rosée.
Il découvrit que chaque hoquet était une note,
Dans la mélodie du monde, une pause, une dot.

Peu à peu, son corps s'harmonisait avec l'air,
Vibrant au rythme de l'univers, éphémère.
Son hoquet, autrefois fardeau, devint musique,
Une symphonie de la vie, belle et unique.


Et alors que les saisons dansaient leur ronde,
Notre serpent vit un monde profond.
Une toile interconnectée, d'êtres et de chants,
Où même un hoquet a sa place, parmi les vivants.

Il apprit que la beauté réside dans l'étrange,
Dans les imperfections, les surprises que le temps arrange.
Que chaque être, avec ses luttes, ses erreurs,
Contribue à la richesse de ce monde, dans le cœur.


Ainsi, parmi les murmures de la nature, un soir,
Le serpent qui avait le hoquet trouva l'espoir.
Il comprit que dans chaque moment éphémère,
Résidait une chance de toucher le mystère.

Son voyage inattendu, à travers hoquets et découvertes,
Lui enseigna l'importance des petites joies, ouvertes.
Que dans la musique de la vie, chaque note jouée,
Construit la symphonie des jours, colorée.


Alors, sous un ciel d'encre et de lumière,
Notre serpent repensa à son étrange quête.
Et dans un dernier hoquet, libéré et fier,
Il rendit un son, fusion de la terre et de l'éther.

Ce poème, tissé de mots et de rêves, il dû le vouer,
À tous ceux qui cherchent, dans l'obscur, à trouver.
Que parfois, nos fardeaux, dans leurs étranges danses,
Nous révèlent les chemins cachés de l'existence.


Et voilà, à travers champs et bois,
Le serpent qui avait le hoquet, porte sa voix.
Rappelant à chacun que dans nos défis, nos combats,
Se trouvent les clés des portes, ouvrant là…
Vers des mondes inespérés, d'une richesse inouïe,
Où même un simple hoquet, dans l'écho, s'embellit.

Fin.

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