Découvrez la majesté dans « Le Soupir des Montagnes », un poème qui honore la force tranquille des sommets.
Le Soupir des Montagnes
À l’aube des âges, dans la mer de brume,
Les montagnes dorment, éternelles, impassibles.
Leur souffle, un soupir vaste, exhale les murmures,
Des contes millénaires, des légendes indicibles.
Les escarpements abrupts, les cimes effilées,
Se dressent, fières forteresses, face à l’éternité.
Dans ce monde de pierre, un secret est enfoui,
Le soupir des montagnes, un murmure infini.
Les rivières argentées, fenêtres liquides,
Se faufilent en cascade, douces et rapides.
L’écho du silence, dans l’air pur et glacé,
Rend hommage à la terre, à l’esprit enchanté.
Les vents caressent les flancs, tels des doigts célestes,
Gravissant les sommets, mêlant ombre et lumière.
Les bois accueillent l’aube, dans une étreinte de rêve,
Chantant le récit des anciens à l’univers.
S’élever vers les cimes, c’est toucher les étoiles,
C’est effleurer du doigt un monde osé et inconnu.
Les oiseaux en vol plané dansent leur ritournelle,
Naviguent dans l’éther, au-dessus des sapins nus.
Les terres austères et froides, berceau de la sagesse,
Gardiennes du temps, des secrets qu’elles assemble.
La neige qui tombe doucement s’enroule précieusement,
Telle une couverture de soie sur ces géants solennels.
Que chacun de nous gravisse ces pentes divines,
Sentant sous ses pas le tremblement des âmes d’antan.
Chaque pierre, chaque arbre porte une mémoire subtile,
Chaque souffle est un soupir des montagnes bienveillant.
Dans le cœur des vallées, résonnent les chants sacrés,
Des bergers d’autrefois, des âmes aventurières.
Aux pieds de ces murailles, l’homme pose son rêve,
Ses espoirs en écho, dans ce monde de lumière.
Les cabanes de bois, refuges de veilleurs,
Se nichent entre les pins, tels des joyaux discrets.
Chaque crépuscule baigne l’horizon en teintes dorées,
Chaque aurore dévoile un tableau de feu tremblant.
Quand la lune s’élève, reine des nocturnes,
Les montagnes respirent, leur soupir devient chant.
Des constellations dessinent, sur ces sculptures,
Des histoires scintillantes gravées dans l’infini du temps.
Les feuillus et conifères, sentinelles immobiles,
Veillent sur ces géants avec un amour ancestral.
Chaque frémissement, chaque bruissement, fragile,
Diffuse une mélodie d’harmonie et de cristal.
Marcher sur ces sentiers, c’est lier son âme à la Terre,
Écouter le chant profond des racines et des pierres.
Les échos lointains de la forêt paisible,
Sont les soupirs des montagnes, si vifs et indicibles.
Les sommets enneigés, éclatants au soleil levant,
Racontent les histoires tissées de fil d’argent.
Là où l’homme se sent infime, minuscule partie,
Les monts offrent un refuge, un regard vers l’infini.
Dans chaque ravin, chaque crevasse,
La vie prend racine, dans un écrin de glace.
Les chamois et marmottes, timides habitants,
Partagent avec nous ce monde éblouissant.
Les orages qui grondent, les tonnerres vrombissent,
Les montagnes les accueillent, leur force déploient.
Car sous leur façade dure, un cœur de diamant,
Pulsant avec le monde, dans une rythmique de phare.
Qu’il est bon de s’asseoir, au bord d’un précipice,
Sentir le souffle ancestral caresser le visage.
Les pensées s’envolent, telles des oiseaux libres,
Dans ce royaume sauvage, empreint d’un mystère sage.
Quand l’hiver s’installe, dans un souffle glacé,
Les montagnes se parent d’une splendeur givrée.
Chaque cristal de neige est un bijou brillant,
Chaque flocon un soupir, une histoire en suspens.
Les monts sont des sages, leurs regards infinis,
Portent en eux la mémoire de tant de vies.
Ils murmurent à l’oreille du marcheur attentif,
Le secret du monde, le soupir du massif.
S’élever tout en haut, au-dessus des nuages,
Regarder l’horizon s’étendre sans fin.
Le cœur se remplit de paix et de courage,
Face à ces géants d’émeraude et de teint.
Chaque voyageur, chaque rêverie en ces terres,
Millénaires de mythes et de mémoires.
Portera en lui, la magie éternelle,
Du soupir des montagnes, doux et ancestral.
Ce poème nous invite à regarder vers les hauteurs pour trouver inspiration et persévérance, nous rappelant que la grandeur réside dans la patience.