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Le Spleen

Dans ‘Le Spleen’, Denis Diderot nous offre une plongée profonde dans l’univers de la mélancolie et du malaise existentiel. Écrit à une époque où les réflexions sur la condition humaine prenaient de l’ampleur, ce poème ne cesse de résonner avec ceux qui se sentent perdus ou déconnectés de la joie de vivre. Par son ton introspectif et ses images puissantes, Diderot évoque des émotions universelles que beaucoup d’entre nous peuvent comprendre.
Vous ne savez pas ce que c’est que le spleen, ou les vapeurs anglaises ; je ne le savais pas non plus.
Je le demandai à notre Écossais dans notre dernière promenade, et voici ce qu’il me répondit : —
Je sens depuis vingt ans un malaise général, plus ou moins fâcheux ; je n’ai jamais la tête libre.
Elle est quelquefois si lourde que c’est comme un poids qui vous tire en devant, et qui vous entraînerait d’une fenêtre dans la rue, ou au fond d’une rivière, si on était
sur le bord.
J’ai des idées noires, de la tristesse et de l’ennui ; je me trouve mal partout, je ne veux rien, je ne saurais vouloir, je cherche à m’amuser et à m’occuper, inutilement ; la
gaieté des autres m’afflige, je souffre à les entendre rire ou parler.
Connaissez-vous cette espèce de stupidité ou de mauvaise humeur qu’on éprouve en se réveillant après avoir trop dormi ?
Voilà mon état ordinaire, la vie m’est en dégoût ; les moindres variations dans l’atmosphère me sont comme des secousses violentes ; je ne saurais rester en place, il
faut que j’aille sans savoir où.
C’est comme cela que j’ai fait le tour du monde.
Je dors mal, je manque d’appétit, je ne saurais digérer, je ne suis bien que dans un coche.
Je suis tout au rebours des autres ; je me déplais à ce qu’ils aiment, j’aime ce qui leur déplaît ; il y a des jours où je hais la lumière, d’autres fois elle me
rassure, et si j’entrais subitement dans les ténèbres, je croirais tomber dans un gouffre.
Ce poème est une invitation à méditer sur nos propres expériences de malaise et d’isolement. En explorant davantage les œuvres de Diderot, vous découvrirez non seulement la richesse de sa pensée, mais aussi les échos de votre propre existence.

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