Dans l’enceinte d’un monde où les mots se dissolvent,
Là, naît un univers de silence, envolé.
Sous l’étreinte du temps, les langues se résolvent
En murmures d’écho, en souffles éthérés.
Au cœur de ce silence, une voix se déploie,
Courant contre le vent, un trésor à chercher.
Une langue perdue, sous des siècles de rois,
Attend que son éclat puisse enfin se percher.
Sur le sentier des mots, la quête commence,
Chaque pas résonne d’une ancienne cadence.
L’air se tisse d’argent, de rimes et d’essence,
La langue retrouvée, pleine de révérence.
Les vallons verdis, sous le ciel, se balancent,
Et les arbres s’éveillent aux chants de l’aisance.
Les cours d’eau murmurent des secrets d’opulence,
Chaque flot porte un mot, un fragment de sentence.
Dans le jardin de l’esprit s’épanouissent
Des fleurs de sens, dont les pétales nourrissent.
Des mots comme des gemmes, en l’âme ils se glissent,
Réveillant les couleurs, que le cœur chérit.
Souffle de vie, la langue s’exprime et s’étire,
Elle danse entre les lignes, libre, se mire.
Dans ses boucles se cache la joie de frémir,
Au rythme doux des jours, dans l’ombre à s’étendre.
Or, que trouve-t-on, dans ce trésor enfoui ?
Non pas de l’or, ni bijou, ni pièce luisante,
Mais des liens tissés d’une force infinie,
La communion des âmes, par ces mots, enchante.
La langue n’est pas qu’un simple outil de survie,
Elle est la clef des cœurs, la lumière frémissante.
Dans son écho se trouve l’essence de la vie,
Une mélodie pure, de l’univers, chante.
Pourtant, plus profond se cache un mystère,
Dans le murmure de la langue, un univers.
Non seulement elle relie, mais elle libère,
Offrant des ailes pour survoler l’Ether.
La langue perdue, ainsi retrouvée,
Se fait miroir de nos âmes égarées.
Dans son reflet, nos vies s’y voient liées,
Un fil d’argent dans le tissu du destin noué.
Alors, nous voilà devant cette merveille,
Riche d’un héritage, sous les étoiles, veille.
Elle nous apprend à voir, non pas avec les yeux,
Mais avec le cœur, un monde silencieux.
Comprendre la langue, c’est déchiffrer le ciel,
C’est écouter la terre, sentir son appel.
C’est lire dans le vent, entendre son conseil,
Embrasser le monde, dans un éclat sans pareil.
Et dans ce dernier souffle où le silence parle,
La langue éclaire l’obscur, dans sa robe farouche.
Révélant la beauté, dans ce monde qui déraille,
Elle nous enseigne l’amour, plus vaste qu’une goule.
En conclusion de ce voyage immortel,
La langue perdue, mais à jamais retrouvée,
S’inscrit comme un leg, aux générations, donnée,
Un trésor bien gardé, aux reflets arc-en-ciel.
Elle nous rappelle que, même dans l’obscur,
Les mots ont le pouvoir de guider, d’illuminer.
La langue est le pont, entre les cœurs, sûr,
Un chemin d’espoir, dans nos mains, semé.
La langue nous unit, dans sa mélodie douce,
Elle est le phare, dans la nuit, qui nous pousse
Vers des rivages inconnus, mais rêvés,
Dans le trésor de la langue perdue, nous sommes sauvés.
