Le trésor du roi Midas
Dans un royaume lointain, doré par l'aube d'été,
Règne en silence le mythe, d'un roi et sa volonté.
Midas, de son toucher, transformait le banal en or,
Un pouvoir convoité, un vœu qui devint son trésor.
Au cœur de cette légende, une leçon est cachée,
Comme un fil d'or subtil, dans notre vie entrelacée.
Ce conte ancien, je vous le livre, non pas pour vanter,
Mais pour explorer ensemble, le prix de la prospérité.
Strophe I
Dans ce jardin d'Eden, où tout ce qui touche se change,
Midas, émerveillé, ne voyait pas le piège étrange.
Chaque rose, chaque pierre, sous ses doigts devenait métal,
Un monde de splendeur, mais au cœur, un vide sidéral.
Strophe II
La faim, hélas, s'invita dans ce tableau parfait,
Car même le pain, sous sa main, à l'or se transmettait.
Le roi, désespéré, comprit dans un souffle glacé,
Que l'or, malgré son éclat, ne pouvait être mangé.
Strophe III
Sa fille, joyau vivant, éclatante de jeunesse,
S'approcha pour le consoler, dans un geste de tendresse.
Mais hélas, une statue d'or fut tout ce qui resta,
Un amour inestimable, que même Midas ne pesa.
Strophe IV
Dans ce royaume opulent, la solitude faisait loi,
Le roi maudit son vœu, cette malédiction qu'il porta.
Chaque trésor à ses pieds, devenait source de regrets,
Un rappel constant, qu'à l'avidité, il s'était livré.
Strophe V
Midas, le cœur brisé, aux dieux alors supplia,
D'ôter ce don dévastateur, cette malédiction d'État.
Dans sa quête pour l'or, il avait négligé,
Les simples joies, les doux plaisirs, que la vie lui donnait.
Strophe VI
Un matin radieux, Midas se réveilla, les mains libres de malédiction,
Chaque fleur, chaque brin d'herbe, brillait sous une nouvelle vision.
Il retrouva sa fille, son trésor véritable, dans une étreinte éternelle,
Un amour purifié, loin des chaînes de l'or, belle leçon mortelle.
Conclusion
Le trésor du roi Midas, bien plus qu'un conte ancien,
Est un miroir de notre âme, de nos désirs les plus vains.
Ne cherchons pas dans l'or, ce que seul le cœur peut donner,
Les plus précieuses richesses, ces joies simples à savourer.
Dans chaque mot de ce récit, une réflexion s'invite,
Sur la nature humaine, et ce qui vraiment mérite.
Que notre quête de bonheur, ne se perde dans l'avarice,
Mais trouve sa valeur, dans l'amour, sans artifice.
Et vous, cher lecteur, au travers de ce poème,
Peut-être percevrez-vous, le vrai trésor au diadème.
La vie, dans sa splendeur, n'attend que votre touche,
Pour révéler son éclat, loin du désir qui nous embouche.
Le trésor du roi Midas, une histoire transmise,
Pour rappeler que le bonheur, souvent, de l'or se démystifie.
Cherchons donc, à travers ces vers, une vérité simple à énoncer :
Que le plus grand des trésors, est celui de savoir aimer.