L'émerveillement devant les grands espaces
Dans les voiles du temps qui s'étire et s'évade,
Au creux de l'horizon où le ciel fait naufrage,
S'ouvre l'immensité, pure et sans parure,
Telle une invitation au voyage en clef de nature.
Dans cette danse silencieuse des astres et du vent,
Chantent les espaces vastes, échos d'un monde vibrant.
Sous le voile étoilé ou la lumière du jour naissant,
Tout est poème, tout est vivant, tout est dansant.
Sur la toile du monde, chaque couleur palpite,
Des verts profonds des forêts aux océans sans limites,
La beauté sans artifice en des tableaux vivants,
Raconte les épopées sans mots, mais éloquents.
Le voyageur, humble devant tant de splendeur,
Écoute le murmure de la terre, senteur après senteur.
Chaque lieu visité devient un temple de sagesse,
Une leçon de l’existence, empreinte de noblesse.
Les montagnes, sentinelles des âges oubliés,
Se dressent, majestueuses, contre les ciels enflammés.
Leurs sommets, touchant presque les étoiles,
Nous rappellent notre petitesse, et combien nous sommes pâles.
Et les rivières, sinueuses, miroirs de nos âmes,
Chantent en cascades des mélodies qui désarment.
Elles tracent leurs chemins avec une force tranquille,
Montrant que dans le mouvement, réside l'inutile fragile.
Les déserts, étendues de sable et de mystère,
Où le temps s'est arrêté, échappant à la guerre.
Ils murmurent les secrets d’une vie sous l’apparente absence,
Invitation à la contemplation, hors de notre cadence.
Les forêts, cathédrales de verdure et de vie,
Bruissent des contes anciens, sous leur voûte infinie.
L'harmonie règne en maître, chaque être a sa place,
Nous enseignant l'équilibre, et l'importance de nos traces.
Sous les aurores boréales, ballets célestes éphémères,
Se dévoile la magie, puissante et solitaire.
Un spectacle silencieux, mais oh combien éloquent,
Sur la beauté fugace, et notre monde vacillant.
La nuit, sous le dôme étoilé, une paix profonde s'installe.
L'univers entier semble répondre à notre appel,
Pour un instant, on comprend le langage des étoiles,
Révélant l’immensité de ce que l’on voit si mal.
L'émerveillement devant les grands espaces est un don,
Une quête d'infini, où se révèle notre vraie dimension.
Poussières d'étoiles, nous voguons dans l'immense,
Cherchant notre place dans le ballet de l'existence.
Dans cette exploration, chaque pas est une note,
Dans la symphonie majestueuse que la nature nous offre.
Acceptons l'invitation à danser dans ces espaces grandioses,
Car en leur cœur, bat le pouls même de nos causes.
Et lorsque le voyage touche à sa fin,
Que l'on revient, le cœur et l'âme pleins,
On comprend que notre passage sur Terre
Est un poème, une rare et précieuse affaire.
Ainsi, face à l'immensité, embrassons notre humble part,
Construisons nos vies comme des œuvres d'art.
Car dans l'émerveillement devant les grands espaces,
Réside la clé de nos joies les plus tenaces.
Que ce long voyage à travers mots et merveilles,
Serve de rappel à l'essentiel, sous le soleil :
Nous sommes un avec cet univers fascinant,
Unis dans cette danse, éternellement aspirants.
L'émerveillement devant les grands espaces,
Non seulement nous unit, mais nous embrasse,
Nous enseignant que dans chaque instant de grâce,
Se trouve un infini vers lequel notre cœur s'élance.