L'errance des nomades
Dans l’écrin d’un monde aux mille et une splendeurs,
Où l’azur infini caresse l’horizon,
Débute l'épopée, au rythme des battements,
D'âmes nomades, portées par leurs ardeurs.
Leurs pas foulent la terre des ancêtres,
Laissant derrière eux un sillage de poussière d'étoiles,
Cherchant, sous le voile de l'aurore,
Le murmure des vents, la promesse d’un ouest éclairé.
Dans le silence de l’aube, ils éveillent les songes,
Rêves tissés d’un futur aux mille couleurs,
Esprits libres, flottant sur les vagues du destin,
Naviguant entre les creux de doutes et les sommets de l'espoir.
Le ciel, tel un maître d’œuvre,
Dessine leur chemin en nuées éphémères,
Le soleil, complice, leur prête ses rayons,
Eclairant leur quête d'une lumière immortelle.
Les montagnes se dressent, majestueuses,
Défiant le ciel de rivaliser en grandeur,
Leurs sommets enneigés, brassés par les vents,
Attisent l’éclat des yeux des voyageurs hardis.
Les vallées, berceaux de verdure,
Offrent aux marcheurs leurs trésors dissimulés,
Ruisseaux chantants et fleurs d’un jour,
Caressant la peau, effleurant l’âme.
Et puis il y a la mer, vaste et mystérieuse,
Horizon sans fin, abysse de rêveries,
Reflet d’azur, mirage de liberté,
Où chaque goutte porte l’histoire de l’univers.
Au sein de ce décor, les nomades poursuivent,
Guidés par la lueur d’une constellation lointaine,
Cherchant, à chaque pas, le sens caché de la vie,
Tissant leurs jours d'amour, d'espoir et de mélancolie.
Dans le creuset du temps, ils façonnent leur légende,
Inscription éphémère dans le livre du monde,
Un récit de résilience, une ode à l'errance,
Périples d’âmes en soif d'absolu.
Mais quelle est donc l’essence de leur quête ?
Est-ce la recherche d'un lieu, ou celle d’un être ?
Dans le reflet des étoiles, dans le souffle du vent,
Peut-être cherchent-ils ce que signifie être vivant.
Ainsi, à travers monts et vallées, les nomades errent,
Porteurs d'histoires, enfants du temps,
Ils marchent, inlassables, vers l'horizon promis,
Laissons-nous emporter dans leur sillage, voguant vers l'infini.
Que leur voyage sans fin inspire nos âmes,
A chercher aussi, au-delà des apparences,
La beauté cachée dans les recoins du monde,
Et la lumière intérieure qui éclaire notre existence.
Que leur errance nous enseigne la valeur du chemin,
Plus encore que celle de la destination,
Car c’est dans la quête et non dans la trouvaille,
Que se révèle l’essence même de la vie.
Ainsi, l’épopée des nomades s’achève,
Non pas en un lieu, mais dans la résonance des cœurs,
Un voyage continuel vers l’essence profonde,
Où chaque pas est un vers dans le poème de l'univers.
Dans le murmure du vent, entendez leur voix,
Nomades éternels, vagabonds des étoiles,
Leur errance est un hymne à la liberté,
Un appel à chercher, au-delà des frontières,
La pulsation commune de nos âmes en éveil.
Et dans ce monde aux mille et une splendeurs,
Que leur sillage reste gravé dans l’éther,
Comme un rappel que, dans l’immensité de l’existence,
Nous sommes tous, à notre manière,
Des nomades, errant dans le mystère de la vie.
