Dans les bois sombres, Narcisse s'égarait,
Son reflet captivant dans l'eau il trouvait,
Amour de soi-même, égoïsme dépeint,
Écho, la nymphe, amoureuse en vain.
Narcisse, aimant sa propre image brillante,
Se perdit dans la fascination charmante,
Écho, condamnée à répéter les mots,
Son cœur brisé résonnait dans les flots.
Le jeune Narcisse, beau mais solitaire,
S'éprit de sa propre image éphémère,
Écho, tristement, ne put le ravir,
Son amour silencieux dut languir.
Dans la clarté des eaux cristallines,
Le reflet de Narcisse illuminait les collines,
Écho, condamnée à une existence fade,
Sentait son amour s'éteindre, malade.
Les amours tragiques de Narcisse et Écho,
Se perdent dans les échos du temps,
Le miroir de l'âme, la beauté perdue,
Dans les murmures des bois, soupirs éperdus.
Que retentissent encore ces voix du passé,
Les amours maudites de deux âmes blessées,
Narcisse aimant sa propre splendeur,
Écho éperdument, sans aucune faveur.
Ainsi dansent les ombres de l'amour perdu,
Les éclats du miroir brisé, éparpillés dans la nue,
Narcisse et Écho, unis dans la douleur,
Leur histoire résonne encore, écho du cœur.
La leçon de ce conte reste à méditer,
L'amour de soi-même, peut-il nous sauver?
Ou bien dans le reflet de l'autre en détresse,
Trouvons-nous la vraie beauté, dans la tendresse.