Les cendres de l'indifférence
Dans l'écho sombre d'un monde oublié,
Se tisse le voile gris de l'indifférence,
Où chaque cœur semble être enchainé,
A l'abîme sans fin de l'existence.
Au seuil d'une ère où les mots se perdent,
Dans le tumulte sourd d'un quotidien errant,
Nos âmes cherchent en vain une terre,
Où germerait l'espérance, flamboyant.
I. Le murmure de l'aube
À l'aube naissante, le murmure commence,
Un frémissement doux, une caresse d'air,
Qui porte en son sein l'essence de la renaissance.
C'est l'appel de la vie, subtil mais sincère.
Les premiers rayons, tissant l'horizon,
Déchirent le voile de notre indifférence,
Réveillant les cœurs d'une douce oraison,
Et illuminant nos yeux d'une nouvelle espérance.
II. La quête
Nos pas résonnent sur le chemin sinueux,
Pétris de doutes, d'angoisses et de questions,
À la recherche d'un sens, d'un feu précieux,
Qui éclairerait les ombres de nos prisons.
Dans cet infini quête d'appartenance,
Chaque âme lutte, fragile et déterminée,
Pour trouver sa place, sa lumière, sa danse,
Dans le grand ballet de la vie animée.
III. Les reflets du miroir
Face au miroir des eaux, l'image est troublée,
Reflet de notre être, déformé par le temps,
L’écho de nos peines, dans le silence, ébruité,
Révèle les failles, les fissures, saignant lentement.
Mais dans le creux de ces blessures ouvertes,
La beauté se dessine, en contours imprévus,
Un œuvre d'art façonnée par les épreuves, expertes,
Prouvant que même brisés, nous n'étions pas vaincus.
IV. Le phénix renaît
De l'abîme des désespoirs, un feu s'élève,
Un brasier ardent de volonté et de courage,
Un phénix renaissant de ses cendres, sans trêve,
Symbolisant le début d'un nouveau voyage.
Tel le cycle éternel, où fin et début s'embrassent,
Nos vies, tissées d'ombre et de lumière, s'épanouissent,
Dans l'amour, la joie, la douleur, et les espaces,
Elles se dévoilent, mûrissent, et s'accomplissent.
Conclusion
Ainsi se conclut notre valse avec l'indifférence,
Une danse où chaque pas gravé laisse son empreinte,
Sur le sable mouvant du temps, avec persévérance,
Nous avons tracé notre chemin, notre œuvre, sans crainte.
Les cendres de l'indifférence, sous nos pieds dispersées,
Ne sont plus que souvenir d'un passé désormais lointain,
Car nos cœurs, désormais éveillés et ensoleillés,
Savourent chaque instant, et écrivent leur propre destin.
Que cette ode soit un phare dans la nuit, un guide,
Pour les âmes errantes, à la recherche de leur éclat,
Rappelons-nous que malgré les épreuves, avides,
Se trouve en nous, la force de renaître, encore et toujours.
