Les confins du monde
Aux origines du temps, où les horizons s'embrassent,
Dans l’étreinte éthérée de l’univers immense,
Se tisse l’histoire d'une existence sans trace,
Un voyage du cœur, au-delà du silence.
Dans les profondeurs de ce tableau sans fin,
Où les couleurs dansent avec la lumière divine,
Chaque étoile, un poème, un futur clandestin,
Chuchote des secrets, à l’âme qui chemine.
Sur la toile de nuit, le pinceau des vents,
Dessine des rêves sur le velours de l’ébène.
La Lune, noble muse, en son éclat mouvant,
Éveille les passions, les pensées sereines.
Le firmament, abîme d'azur, vaste et profond,
Abrite des mirages, des vérités cachées.
Dans son sein, le cosmos, un doux murmure fécond,
Parle de destinées magistralement tranchées.
Là où les flots caressent les rivages oubliés,
Où chaque grain de sable est mémoire d’antan,
Les océans, gardiens des secrets enfouis,
Révèlent sous leurs vagues, un monde éblouissant.
La houle, en son essence, porteuse de messages,
Épouse les contours d'une terre éveillée.
Elle peint sur le monde d'incessants paysages,
Mirages de liberté, d'espoir et de clarté.
Au cœur des forêts anciennes, sagesse endormie,
Où les arbres murmurent les mots du temps jailli,
La nature, en son écrin, célèbre l’harmonie,
Et offre aux hommes, égarés, un havre béni.
Chaque feuille, un sonnet, chaque brise, une symphonie,
Compose l’ode à la vie, au cycle infini.
Dans ces sanctuaires verts, pulmonaires de notre Terre,
Résonne l’appel à aimer, à choyer notre mère.
Sur les sommets embrumés, où les cieux se confondent,
Les montagnes, forteresses, veillent en silence.
Leurs cimes, comme des phares, dans les ténèbres sondent,
Éclairent la voie, offrent perspective et espérance.
Là-haut, où l'air se raréfie, et le brasier du soleil,
Réchauffe le courage des âmes qui s'élèvent.
La pierre et la glace, dans un sublime éveil,
Raconte l’histoire de ceux qui, en quête, se rêvent.
Sous le voile de l’aurore, où tout commence,
Où le temps semble suspendre son vol, en essence,
Se déploie l’espérance d'un monde plus clément,
Un appel à regarder, à chercher, différemment.
L’humanité, voyageuse d’un destin partagé,
Peut trouver dans l'union, la force de rêver.
Au-delà des confins, des frontières divisant,
Réside la promesse d’un avenir éclatant.
Dans le sillage de ce voyage sans fin,
Où les mots sont des ponts, et les rêves, des chemins,
Il est temps de tisser, avec audace, le destin,
D’embrasser l’horizon, où tout est encore incertain.
Pour chaque âme qui s’aventure, hors des sentiers battus,
Se révèle la beauté cachée de l’inconnu.
Dans l’écoute du monde, dans ses murmures discrets,
Se trouve la clé, le pouvoir de transformer.
En conclusion, au-delà des zéphirs et des marées,
Dans l’échos de nos cœurs, dans l'esprit qui s'évade,
Les confins du monde, sans cesse redessinés,
Parlent d’une quête, d’une soif inapaisée.
Riches de nos voyages, de nos rêves amalgamés,
Nous sommes les gardiens de ces terres sacrées.
Par notre voix, nos actions, notre volonté,
Nous tissons l'avenir, l'harmonie espérée.
Ainsi s’achève ce poème, ode à l’aventurier,
Qui, dans le silence, écoute, apprend à aimer.
Les confins du monde, vastes et indomptés,
Offrent un refuge, un espace pour rêver.
Dans la continuité de nos souffles mêlés,
Dans l'union de nos vies, délicatement entrelacées,
Resplendit la lumière d'une humanité éveillée,
Guidée par l'amour, par l'espoir illuminé.
