Les contrées lointaines
Au seuil d'un rêve éveillé, sous un ciel d'azur étoilé,
S'ouvre un monde où la pensée se fait voile,
Naviguant sur une mer de mystères non dévoilés,
Vers les contrées lointaines, pure toile.
L'horizon, dans sa fuite éternelle, invite à la quête,
D'un sens, d'une vérité cachée sous les vagues de l'âme,
Chaque étoile, un regard fixé sur les promesses muettes,
Une quête sans fin, où chaque cœur enflamme.
La Nature en majesté s'épanouit, fier tableau :
Forêts anciennes aux branches entrelacées,
Chantent en chœur un hymne à la vie, écho beau,
Montagnes dressées, gardiennes de secrets glacés.
Le zéphyr caresse les champs de blé, danse dorée,
Un tableau vivant, sous le pinceau du crépuscule,
Tandis que la rivière, miroir d'argent, s'est égarée,
Dans un labyrinthe de reflets, murmure minuscule.
Au cœur de ce voyage, l'homme, silhouette pensive :
Pèlerin dans le désert de sa propre existence,
Cherche dans les étoiles, réponse à sa quête incisive,
Un sens à son odyssée, loin de toute cadence.
Les villes, avec leurs lumières comme des phares,
Témoignent de l'ingénuité, de l'ardeur humaine,
Mais cachent dans leurs ombres, des histoires rares,
Tissées de joies et de peines, toile pleine.
La lune, témoin silencieux de nos nuits éveillées :
Elle observe les amants, les rêveurs, les solitaires,
Dans le velours de la nuit, des destins se sont scellés,
Sous son regard bienveillant, éclaire les mystères.
Le temps, ce sculpteur habile de nos vies,
Trace doucement son chemin sur le marbre de l'existence,
Chaque seconde, un fragment de l'univers s'embellit,
Dans l'immensité, nos cœurs battent en résonance.
Alors que le voyage touche à sa fin, une lumière :
Une compréhension que les contrées lointaines,
Ne sont pas au-delà des océans, ou dans l'éther,
Mais au plus profond de nous, vérités sereines.
Nos rêves, nos espoirs, notre quête de sens,
Sont les véritables territoires à explorer,
Dans le langage, un pont vers l'immense,
Un moyen d'unir nos âmes, de nous relier.
Ce poème, voyage à travers mots et vers,
Invite à la réflexion sur la complexité de l'être,
Sur les liens indéfectibles, entre tous les univers,
Que seule la poésie peut faire naître.
Les contrées lointaines, mirages de nos désirs,
Ne sont que le reflet de nos âmes vagabondes,
Dans le miroir du monde, nos rêves à construire,
Sur la toile de la vie, nos couleurs les plus profondes.
En conclusion, une invitation lancée :
À chercher au-delà des apparences, dans le silence,
Les réponses sont inscrites dans le firmament, tracées,
Dans la langue des étoiles, l'essence de notre existence.
Cher lecteur, que ces vers te portent, légers,
Sur le chemin de tes quêtes, de tes espérances,
Dans les contrées lointaines de tes pensées,
Trouve la paix, l'amour, et l'ultime renaissance.