Les horizons enflammés
Au commencement était l'horizon,
Comme une promesse à l'infini tenue,
D'un bleu profond, nimbé de passion,
Là où le ciel et la terre se sont vus.
Sur cette ligne, l'espoir est né,
Un souffle d'aurore sur les contrées endormies,
Là où tout commence, tout se rejoint, année après année,
Dans l'étreinte éphémère de la nuit et de la vie.
I. Le souffle de l’aurore
Aux premières lueurs, l'horizon s'éveille,
Doucement, la lumière perce l'obscurité,
Un tableau vivant que le soleil émerveille,
Dans cette peinture, chaque matin réinventé.
Le monde s'illumine d'un éclat sans pareil,
Les couleurs se mêlent en une danse audacieuse,
Le rouge, le violet, l'or dans un même appareil,
Une symphonie visuelle, majestueuse.
II. La journée épanouie
Puis, l'astre du jour en son zénith s'annonce,
L'horizon brûle d'un feu sans cendre,
La vie en son cœur vigoureusement résonne,
Dans chaque recoin où la lumière vient se fendre.
C'est un monde en ébullition que l'on découvre,
Chaque être, chaque chose en son rôle s'engage,
Dans l'immensité, la nature s'ouvre,
Un livre à ciel ouvert sur l'immortel voyage.
III. Le crépuscule murmure
Quand vient le soir, l'air se teinte de mystère,
L'horizon plonge dans une douce quiétude,
Les flammes du couchant, en adieux éphémères,
Dansent avec les ombres, en une ultime étude.
Le monde ralentit, se recueille, espère,
Dans cette transition où tout semble suspendu,
La beauté émerge de l'ordinaire,
Et dans l'ombre naît ce que le jour n'a pas vu.
IV. La nuit dévoile
Sous le voile de la nuit, les étoiles s’allument,
L'horizon s'efface, laissant place à l'univers,
Dans cette obscurité, nos rêves et nos brumes,
Trouvent un écho, un chemin à travers l'éther.
Le silence parle alors d'histoires lointaines,
Chuchotées par la lune à la terre endormie,
Un lien ancestral, un souffle qui nous ramène,
À l'essence de notre être, à l'infini de la vie.
Conclusion
Ainsi vont les jours, les années, les époques,
Les horizons enflammés de nos existences multiples,
C'est un cycle éternel, une quête éperdue,
Où chaque instant est précieux, où chaque vie participe.
Dans ce voyage, la beauté se révèle dans l'éphémère,
Un rappel que tout est lié, dans ce grand tissu de l'univers,
Amour, douleur, joie, et peine, dans une même lumière,
Reflets d'horizons enflammés, dans le miroir de la terre.
Et c'est là, dans ce dialogue silencieux avec l'infini,
Que se trouve la clé de notre énigme la plus douce,
L'harmonie entre l'être et son ombre, le jour et la nuit,
Une symphonie où chaque note, chaque couleur, chaque voix, se joue.
Laissons nos cœurs embraser les horizons,
Forgés dans les étoiles, nourris par les saisons,
Dans cette quête sans fin d'unité et de raison,
Où chaque âme trouve son écho, son pardon.
Les horizons enflammés, notre voyage perpétuel,
Une odyssée du cœur, sous un ciel éternel.