Les mois de l'année
Aux premiers jours de l'année, sous le voile de l'hiver,
La neige en manteau blanc couvre la terre endormie.
Janvier nous salue, frisquet et austère,
Narrant des épopées d'un temps en rêverie.
Frissonnant sous le ciel gris, Février prend la relève,
Éveillant lentement les espoirs les plus tendres.
Vrilles de givre qui, à la lumière, s'élèvent,
Impatient d'un printemps qu'il commence à entendre.
Mars, avec fougue, annonce le renouveau,
Avec ses giboulées, ses caprices, ses merveilles.
Rires et chants s'élèvent, dans le souffle du vent chaud,
Saisons qui dansent, éveillant la nature en éveil.
Avril déploie ses ailes, en torrents de couleurs,
Posant sur chaque bourgeon une promesse d'éternité.
Rieuse, la pluie caresse les fleurs,
Inondant le monde d'une fraîche beauté.
Mai, le cœur léger, tisse ses jours de fête,
Aimant les longs après-midis bercés par le chant des oiseaux.
Instants suspendus où chaque âme inquiète,
Trouve dans le vert tendre un apaisant repos.
Juin, éclatant, dore la canopée,
Un soleil radieux couronne ses jours.
Infinie douceur des soirées d'été,
Nourrissant de lumière les amours toujours.
Juillet flamboie, fier sous le ciel sans ombrage,
Animant les cœurs d'une ardente passion.
Illuminant la terre, offrant ses plus belles images,
Laisse dans l'air un parfum de vacances, d'illusions.
Août s'étire, languide, sous l'ardent soleil,
Un temps suspendu entre les ombres et la lumière.
Goutte à goutte, le temps s'égrène, pareil
Aux souvenirs qui, dans l'air chaud, flottent et espèrent.
Septembre arrive, avec sa brise douce,
Emportant l'héritage de l'été vers l'horizon.
Paysage qui se pare d'or et de roux,
Tandis que le jour s'efface, laissant place à la chanson.
Octobre, en sa majesté, déploie ses couleurs,
Narrant la fin d'un cycle avec une éclatante beauté.
Un tableau vivant où se mêlent joie et paleur,
Bercé par le souffle d'un temps qui se veut recompté.
Novembre, en sa mélancolie, tisse des voiles de brume,
Où chaque silhouette semble appartenir à un autre monde.
Ver lente transition où chaque être s'assume,
Entre les feuilles mortes que le vent fait tourbillonner en ronde.
Décembre, enfin, referme le cycle entamé,
Épilogue d'une année aux mille et une nuitées.
Calme serein, où tout semble apaisé,
Entre les mains du temps, une nouvelle année est confiée.
Ce voyage à travers les mois, une ode à la vie,
Hymne aux changements, aux instants éphémères.
A chaque instant, un nouveau défi,
Quête incessante, sous le regard des cieux ouverts.
Observons-les passer, ces jours, ces mois, ces années,
N'oublions jamais les leçons qu'ils nous ont enseignées.
Célébrons les instants, car dans leur fuite éphémère,
Est caché le sens de notre existence terrestre.
Par cette poésie des mois de l'année,
Explorer les nuances de l'âme humaine nous est donné.
Réfléchissons au chemin parcouru, aux rêves éveillés,
Et à la beauté inhérente en chaque jour écoulé.
Qu'au gré des saisons nous puissions trouver,
Une harmonie, un écho entre notre être et l'univers.
Et que chacun, en son cœur, puisse méditer,
Sur la richesse du temps, sur ce voyage qu'est la Terre.
