Les murmures du vent dans les roseaux
Dans le coeur sombre de la nuit étoilée,
Là où le silence habille la beauté,
S’élève un soupir, doux et inattendu,
Les murmures du vent dans les roseaux perdus.
Sous la voûte céleste tirant son voile,
Les ombres dansent, frôlant l'eau sans étoile.
Lune, guide des rêves des roseaux sereins,
Écoute leurs secrets, leurs douleurs, leurs desseins.
Ces fils d'argent qui lient ciel et terre,
Dans leur murmure révèlent les mystères
De la vie qui coule, indomptée et sauvage,
Un poème sans fin sur le grand parchemin d'âge.
Entre le murmure et le silence,
Le vent raconte sa romance,
Portant des paroles d'antan,
Des souvenirs gravés profondément.
Il parle de jours ensoleillés,
De nuits d'orage, étoiles voilées,
De la douce caresse de l'aurore
Et de l'horizon que le soir colore.
Les roseaux, attentifs et pensifs,
S'inclinent devant le temps narratif.
Ils dansent au rythme des heures,
Compagnons fidèles des saisons meurtrières.
Lorsque le vent raconte ses histoires,
Chaque roseau s'imprègne de mémoire.
Les légendes d'or et de souffrance,
S'entrelacent en une étrange danse.
Ils parlent d'amours éphémères,
Perdus dans le fil de l'univers,
De destinées fortes et fragiles,
Éparpillées comme des îles.
Ainsi, au milieu de la lande sauvage,
Les roseaux s'érigent, fiers et sages.
Dans leur danse avec le vent,
Ils captent l'essence du temps.
Au coeur même de leur être,
Les roseaux savent peut-être
Que dans chaque souffle de vie,
Se cache un infini de mélodies.
Ils enseignent la résilience,
Face aux tempêtes, leur défiance.
Dans le murmure du vent, une leçon,
La force trouvée dans la chanson.
Et quand vient enfin le crépuscule,
Les roseaux, sous la lune bascule,
Raconteront à qui sait écouter,
Les histoires que le vent voulait souffler.
Dans cette symphonie naturelle,
Se trouve la beauté éternelle.
Les murmures du vent dans les roseaux,
Une ode à la vie, un renouveau.
Alors, quand le silence s'installe,
Et que la nuit ses étoiles étale,
Ecoutez les paroles du vent,
Elles portent l'essence de tous les temps.
Conclusion
A travers ces murmures évanescents,
Il y a plus qu'un simple chant des anciens.
C'est une invitation à réfléchir,
Sur la beauté complexe du devenir.
Le vent, dans son infinie sagesse,
Nous enseigne la valeur de la caresse
Que chaque moment, chaque souffle de vie,
Est un cadeau précieux, une poésie.
Les murmures du vent dans les roseaux,
Ne sont pas que des mots, mais des échos;
Des échos d'une vie dense et riche,
Qui dans l'immensité silencieuse, niche.
Invitation à tous, à percevoir,
Dans le souffle du vent, l'espoir,
De jours meilleurs, de liens plus forts,
Dans l'entrelacement de nos sorts.
Dans cette danse du vent avec les roseaux,
Se trouve le reflet de nos égaux,
Un rappel que dans la diversité de l'existence,
Réside notre plus grande chance.
Les murmures du vent dans les roseaux,
Ne cessent de chanter, même dans les moments les plus beaux.
Ils portent en eux, la mémoire de l'humain,
Un hymne à la vie, qu'enfin, nous joignons nos mains.