Les ombres de la guerre de Cent Ans
Dans l'éther où s'entrelacent rêve et réalité,
Se dessine dans l'obscur une fresque ancienne,
Un récit porté par le souffle du temps passé,
Les ombres de la guerre de Cent Ans en scène.
L'air porte les échos d'une terre déchirée,
Où l'acier des épées croisait le fer des lances,
Sur un champ de bataille la mort s'est dansée,
Entre Anglais et Français, une éternelle cadence.
Les villages incendiés, les cris des innocents,
Se perdent dans la brume des siècles oubliés.
Mais l'histoire ne saurait taire les voix persistantes,
De ceux qui ont aimé, perdu, et tant pleuré.
Sous le ciel d'un bleu profond, manoirs et châteaux,
Gardent les secrets d'un passé énigmatique.
Ils résonnent des rires, des pleurs, et des mots,
D'une époque où la vie était plus authentique.
Doucement, les armures ont cédé à la rouille,
Les épées au silence, les couronnes au temps.
Les champs autrefois rouges, d'un vert se dépouillent,
Témoins paisibles de changements incessants.
Dans ce mélange de légende et de vérité,
Où la magie du passé ne cesse d'embraser,
Les âmes des défunts marchent en liberté,
Sur cette terre qu'ils ne peuvent abandonner.
Ainsi, les amants séparés par la guerre,
Se retrouvent sous la voûte étoilée, en silence.
Leurs cœurs battent à l'unisson, loin de la terre,
Dans un univers où règne l'amour, pas la violence.
Les histoires de valour, de dévotion et de trahison,
S'entremêlent en une tapisserie d'humanité.
Chaque fil teinté de joie, de peine, ou d'ambition,
Raconte la complexité de notre identité.
Mais qu'est-ce que la guerre, sinon l'écho désolant
De notre quête inlassable, notre désir de puissance ?
A travers les âges, un rappel constant
Que dans l'ombre de la gloire, se cache la souffrance.
Les ombres de la guerre de Cent Ans nous murmurent,
De leurs voix spectrales, une leçon intemporelle.
Dans la quête de ce qui nous est cher, et ce qui perdure,
Souvenons-nous des cicatrices que laisse la querelle.
Ils parlent d'un temps où l'humanité se déchire,
Pour des couronnes, des terres, un peu de pouvoir.
Mais les vraies batailles sont celles qu'on doit mener,
Pour la paix, l'amour, et le droit de rêver.
Les ombres s'estompent, le jour se lève lentement,
Sur un monde où les traces de la guerre se font discrètes.
Mais dans les cœurs, l'écho des anciens affrontements
Résonne, un rappel de ce qui fut, et ce qui nous guette.
Dans la douce lumière de l'aube, se révèle une espérance,
Que malgré les siècles de luttes, de pertes, d'adieux,
L'humanité saura trouver dans son immense éloquence,
La force de bâtir un avenir, ensemble, sous un même ciel bleu.
Les ombres de la guerre de Cent Ans nous enseignent,
A travers les voiles ténus de la mémoire et du temps,
Que chaque histoire, chaque âme qui s'éteint ou s'épanouit,
Contribue à la toile complexe de notre humanité en mouvement.
Et dans ce grand ballet des siècles, virevoltant,
Notre quête de sens, d'amour, de connaissance,
S'entrelace aux ombres de ceux qui nous ont précédé,
Nous guidant, doucement, vers notre propre renaissance.
Ainsi, que la lumière de notre esprit éclaire,
Les ténèbres du passé, et les ombres de la guerre,
Car au cœur de l'obscurité, des étoiles peuvent naître,
Illuminant notre chemin, vers un avenir à écrire, ensemble et peut-être.
