Les portes de l'expression
Au creux de l'aube où chantent les muses,
Commence un voyage aux teintes diffuses.
Les portes de l'expression, vastes et sans fin,
S'ouvrent sur des mondes où tout est écrin.
Dans le silence de l'espace créatif,
La plume danse, le cœur est réceptif.
Chaque mot est un battement d'aile,
Vers des cieux où l'âme s'appelle.
Les vagues du langage baignent les rivages,
De nos vies, esquisses sur les pages.
Les métaphores, tels des phares dans la nuit,
Éclairent nos pensées, guident notre fuite.
Aux confins de l'imagination,
Les vers s'entrelacent en une douce oraison.
Le monde s'éveille sous nos yeux émerveillés,
Chaque phrase, une porte sur les rêves ailés.
Le rythme, pulsation de l'univers,
Emporte le lecteur dans un voyage à l'envers.
Les mots, arches d'un pont suspendu,
Rejoignent les cœurs, jusqu'alors inconnus.
Dans l'écho de ces vers silencieux,
Résident mille vies, mille lieux.
L’expression, ce souffle de l'existence,
Nourrit l'esprit, offre une nouvelle naissance.
Le poème, écrin de l'âme,
Porte la lumière, éteint les flammes.
Dans ce monde où tout s'accélère,
Il est refuge, terre solitaire.
Sous le voile des mots, la quête de soi,
Un chemin pavé d'encre et de foi.
A la recherche de ce qui sommeille,
Au plus profond, où veille le soleil.
Chaque strophe, une marche gravie,
Vers la compréhension de sa propre vie.
Les portes de l'expression, sans cesse entrebâillées,
Offrent un horizon où tout est à réaliser.
Au fil de l’encre, le monde se dessine,
Chaque vers, une étoile qui chemine.
Dans l’immensité de l’expression,
Réside la clef de la compréhension.
Le poème, pont entre les âmes,
Unit les êtres, apaise les drames.
Dans la richesse de ses vers,
Se lit l'univers, vaste et divers.
Conclusion :
Ainsi voyagent les mots, libres et souverains,
Au-delà des frontières, tenant dans leurs mains
Le pouvoir d'éveiller, de réconforter,
De réunir les cœurs, de les faire rêver.
Les portes de l'expression, éternelles et franches,
Nous invitent à voir au-delà des branches.
Dans le jardin de la langue, où tout prend vie,
Se découvre un monde, reflet de l’infini.
Le poème s'achève, mais pas le voyage,
Car chaque lecture en est le nouveau présage.
Dans la danse des mots, l'existence se dévoile,
Un univers d'émotions, sans aucune entrave.
Embrassons cette quête, avec passion et audace,
Pour que jamais ne se ferment ces portes de l'espace.
Les portes de l'expression, gardiennes de l'humanité,
Rappellent à chacun sa propre infinité.