Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .
Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.
⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.
Profitez-en !
Les Rayons de Novembre
Dans ‘Les Rayons de Novembre’, William Chapman nous transporte dans un paysage automnal régi par la mélancolie et la nostalgie. Écrit au cœur du 20ᵉ siècle, ce poème explore le passage du temps et la perte des joies simples de la jeunesse, tout en célébrant les éclats de lumière qui illuminent nos souvenirs. Découvrez comment cette œuvre continue de toucher les cœurs par sa profonde réflexion sur la vie et le souvenir.
De grands nuages gris estompent lâhorizon; Le soleil jette à peine un regard à la terre; Les feuilles et les fleurs roulent sur le gazon, Et le torrent gonflÃĐ gronde comme un tonnerre. Adieu le soir serein! adieu le matin clair! Adieu le frais ombrage! adieu les folles courses! Adieu les voix dâoiseaux qui se croisent dans lâair! Adieu le gazouillis des buissons et des sources! Plus de gais moissonneurs attroupÃĐs dans les blÃĐs! Plus dâamoureux rÊveurs assis sous les tonnelles! Plus de concerts la nuit sur les flots ÃĐtoilÃĐs! Dans les prÃĐs et les bois plus de parfums, plus dâailes! Mais parfois le soleil, dÃĐchirant les brouillards, Verse des lueurs dâor sur les eaux et les chaumesâĶ Et nous croyons ouÃŊr les oiseaux babillards, Nous respirons partout de sauvages arÃīmes. Lâarbre nu nous paraÃŪt se rhabiller de vert: Le vent attiÃĐdi joue avec ses rameaux souples; Et dans le creux du val, de feuilles recouvert, Il nous semble encor voir errer de joyeux couples. Ainsi que la saison des fleurs et des amours, Se sont ÃĐvanouis mes rÊves de jeunesse; Un nuage a passÃĐ tout à coup sur mes jours, DÃĐrobant un soleil qui me versait lâivresse. Cependant quelquefois à travers mon ciel noir Un reflet radieux glisse à mon front moroseâĶ Alors dans le passÃĐ lumineux je crois voir De mes bonheurs enfuis flotter lâimage rose. Et puis devant mes yeux rayonne lâavenir; LâespÃĐrance renaÃŪt dans mon ÃĒme ravieâĶ Et le rayon qui brille un instant sur ma vie, Câest celui que le cÅur nomme le souvenir.
Ce poème offre une belle occasion de réfléchir sur les souvenirs qui nous façonnent. N’hésitez pas à explorer davantage d’œuvres de William Chapman ou à partager vos pensées sur ce poème enchanteur.