Les reflets du voyage
Dans l’ombre naissante du crépuscule,
La terre murmure à l'unisson avec le ciel,
Dévoilant le prélude d'un voyage immortel,
Où chaque souffle devient particule.
Au-delà des frontières invisibles,
L’âme entame son périple silencieux,
Naviguant sur les vagues des rêves les plus précieux,
Dans l'espace infini, pure et sensible.
Sous l’éclat d’une lune éloquente,
Les pensées se fraient un chemin parmi les étoiles,
Dessinant l'itinéraire d'un cœur sans failles,
Vers un destin que la nuit présente.
Les miroirs de l'eau révèlent,
Les secrets anciens, enfouis sous l'écume,
Chaque goutte raconte la lune, le bitume,
Dans cet échange, le temps se rebelle.
La brise porteuse de destins mêlés,
Souffle l'histoire des amants perdus,
Leurs âmes enlacées, jamais entendues,
Dans le ballet aérien, elles sont célébrées.
Au cœur de forêts ancestrales,
La symphonie de la vie s'érige en cathédrale,
Chuchotements feuillus, échos d’une morale,
Où chaque existence croise le bal.
Par les chemins pavés d'incertitudes,
L'homme trace l'ébauche de ses rêves,
Entre les espoirs où le possible s'élève,
Et les chagrins teintés de solitude.
Dans le regard d'un enfant,
Se trouve l'essence de l'avenir,
Un monde à reconstruire, à bâtir,
Avec la tendresse comme firmament.
Le voyage se poursuit, indéfini,
Traversant les saisons, les tempêtes,
Chaque arrêt est une conquête,
Un chapitre ajouté à l’infini.
Les montagnes témoignent de l’immuable,
Leur majesté défiant l'éphémère,
Dans leur sillage, une terre mère,
Narratrice d’un épilogue impérissable.
L'homme, voyageur de l’éphémère,
Cherche son reflet dans l’océan du temps,
Tissant sa trame entre les fils du vent,
A la quête d’un écho solitaire.
Entre les lignes du destin,
L'écriture se pose en gardienne,
De nos joies, nos peines, dans l’arène,
Elle forge les vers d'un matin serein.
La vie, mosaïque d'instants fugaces,
Se révèle à travers le prisme de l'expérience,
Où chaque couleur brille d'essence,
Dans le tableau, des espoirs embrassent.
L'horizon, toile de nos aspirations,
S'étire sous le pinceau des jours,
Où chaque rêve prend son tour,
Dans la danse des générations.
Le crépuscule revient, boucle éternelle,
Les reflets du voyage dans l'œil qui contemple,
La symphonie du monde, simple et ample,
Un hommage à la beauté universelle.
Dans ce voyage, la langue est vaisseau,
Portant les mots au-delà des silences,
Elle éclaire les âmes, donne naissance,
A des ponts d'or entre les mots.
Ainsi se tissent les fils de notre histoire,
Dans la trame du temps, éphémère et dérisoire,
Mais dont chaque instant est un miroir,
Reflet d'un voyage vers la mémoire.
La fin du voyage n'est que commencement,
Une invitation à plonger plus avant,
Dans le cœur de l’être, vibrante sentience,
Écho de l’univers, en sa magnificence.
Chaque pas, chaque mot, une quête de sens,
Dans l’infini d’un monde complexe et dense,
Où les reflets du voyage illuminent l'existence,
Offrant à l’âme une ultime révérence.
Dans le silence, la voix intérieure s'élève,
Nous rappelant que tout est lié,
Que chaque fin est un renouvelé,
Dans le cycle perpétuel de la trêve.
Ainsi va le monde, ainsi va la vie,
Un perpétuel mouvement, une infinie poésie,
Où chaque être, chaque chose, est unie,
Dans l'harmonieuse symphonie de la nuit.
La beauté du voyage, en sa pureté,
Réside dans sa capacité à nous transformer,
A éveiller en nous la lumière tamisée,
Et dans l’écho de nos cœurs, à résonner.
Le voyage est plus qu'un déplacement,
C'est une exploration de l'intérieur,
Un dialogue avec le cœur,
Un passage vers un autre firmament.
