Les rêves des anciens dieux
Dans le silence éthéré où les cieux se confondent,
Là où les étoiles murmurent aux comètes errantes,
Commence le récit ancien, tissé de mille et une nuits,
Où les dieux, jadis vaillants, rêvaient en leur immensité.
Ils rêvaient de mondes enlacés dans l’étreinte de l’aurore,
De créatures nées de l’écume et du souffle des tempêtes,
Chaque rêve, un univers, chaque soupir, une vie éclose,
Dans le grand théâtre du cosmos, ils étaient les poètes.
Leurs voix, telle une symphonie, pliait l’éther à leur volonté,
Forgeant des épopées dans le marbre stellaire des galaxies,
Chaque étoile, une étincelle de leur divine créativité,
Chaque planète, un testament de leur amour et mélancolie.
Mais qui écoute encore les murmures des anciens dieux?
Qui parmi les fils de la terre se souvient de leurs rêves?
Dans notre quête effrénée, oublions-nous l'éclat des cieux,
Ignorant que chaque fleur, chaque brise, leur hommage s’élève?
Nous, passants éphémères dans ce jardin d’éternité,
Poursuivons des chimères, les pieds ancrés dans l’oubli,
Sourds aux chants cosmiques qui pourraient nous guider,
Vers une compréhension plus profonde de la vie.
Pourrait-on apprendre des rêves des anciens dieux,
Trouver dans leur sagesse une boussole pour nos âmes?
Comme eux, tisser des rêves aux fils d’argent et d’or,
Créer, non pour dominer, mais pour élever, pour réparer.
Rêvons alors de mondes où l’harmonie règne souveraine,
Où chaque être, lumineux, trouve sa place dans la danse de l’univers,
Où l’amour et la compassion ne sont pas de vaines promesses,
Mais la clé voûtée qui soutient l’édifice de notre existence.
Imaginez un instant, si chaque pensée, chaque action,
Était inspirée par la grandeur des aspirations divines,
Si, comme les anciens dieux, nous rêvions audacieusement,
Quels mondes pourrions-nous alors tisser dans l’étoffe du destin?
Car les rêves des anciens dieux, bien loin d’être de vains fantasmes,
Sont des phares éternels, des sentiers pavés d’étoiles,
Illuminant notre route, offrant espoir et réconfort,
Dans notre voyage à travers la nuit vers l’aube d’un monde nouveau.
Ainsi, quand vient la nuit, levez les yeux vers le firmament,
Écoutez les échos lointains des rêves des divinités oubliées,
Et que leurs visions inspirent en nous un renouveau,
Pour que nous puissions, à notre tour, rêver d’un futur éclairé.
En leur hommage, créons, aimons, vivons pleinement,
Rappelant que dans le coeur de chacun réside une étincelle divine,
Un fragment des rêves des anciens dieux,
Invitation à poursuivre cette quête d’harmonie et de beauté.
Pour finir, que ces vers servent de pont entre les époques,
Unissant le passé immémorial au présent éphémère,
Nous rappelant que malgré la fugacité de notre passage,
Les rêves, eux, demeurent, éternels, telle la lumière des étoiles.
Et peut-être, dans la révérence de nos âmes éveillées,
Pouvons-nous apporter notre pierre à l’édifice des siècles,
Honorer les rêves des anciens dieux,
Et en leurs noms, rêver d’un avenir où tout devient possible.
