Les sillons du temps
Dans l'aube claire où chante la rosée,
L'horizon s'éveille en douce symphonie,
Une mélodie portée par le vent,
Egrenant les secrets, les sillons du temps.
Sous ce ciel vaste et l'azur infini,
La terre, émue, murmure ses envies,
Des rêves enfouis en son sein palpitant,
Des espoirs naissants dans les sillons du temps.
Au fil des heures, au gré des saisons,
La vie se déploie sans aucune raison,
Elle tisse, patiente, un voile transparent,
Qui recouvre délicatement les sillons du temps.
La lune veille sur les nuits étoilées,
Elle éclaire les âmes, les cœurs égarés,
Leurs offrant une lueur dans l'obscurité,
Un fil d'Ariane dans l'immensité.
Là, où les fleurs s'épanouissent, libres,
Chaque pétale raconte une histoire,
Un murmure d'amour, un cri de victoire,
Écho éternel dans les sillons du temps.
Les arbres dressés, sentinelles du passé,
Gardent les secrets des âmes qui ont aimé,
Leurs racines plongent dans l'histoire,
Étreignant fermement la mémoire.
Le ruisseau chante sur son lit de pierres,
Il raconte la joie, les peines légères,
Son eau claire emporte les chagrins,
Les lavant dans les profondeurs des ravins.
Les montagnes, dans leur majesté silencieuse,
Témoins immuables de l'éphémère,
Elles défient le ciel, la terre, la mer,
Dans une grandeur tranquille, gracieuse.
Au-dedans de ce monde en mouvement,
Se trouve un havre, un moment suspendu,
Un espace où le temps semble perdu,
Un sanctuaire de paix, simplement.
L'humanité, dans sa quête incessante,
Cherche à comprendre, à aimer, à rêver,
À traverser les tempêtes, à espérer,
Dans les sillons du temps, une étoile filante.
Ainsi se déroule l'histoire immortelle,
Un poème gravé dans chaque être, chaque parcelle,
Un testament d'amour, de larmes et de rire,
Un souffle de vie qui jamais ne se retire.
Dans la contemplation de cette beauté,
Se révèle la clé de l'éternité,
Un regard tourné vers l'intérieur,
Où réside l'essence du bonheur.
Et quand vient le crépuscule chanteur,
Que les couleurs se fondent en douceur,
L'esprit s'élève, libre de tout lien,
Voyageur éternel dans les sillons du temps.
Finalement, dans l'infini mouvement,
L'essence de la vie, son vrai testament,
Est d'aimer profondément, passionnément,
De laisser son empreinte dans les sillons du temps.
Chaque âme est un poème, une mélodie,
Qui résonne à travers l'univers infini,
Dans une harmonie parfaite, un accord sublime,
Unissant la terre, le ciel, dans un éclat ultime.
Ainsi, en chaque instant, en chaque lieu,
Se dévoile un mystère merveilleux,
La magie de l'existence, le tissu de la vie,
Entrelacés à jamais dans les sillons du temps.
Puissions-nous marcher avec sagesse et grâce,
Dans le jardin fleuri de l'espace,
Embrassant chaque jour comme un cadeau précieux,
Une note dans la symphonie des cieux.
Car dans les sillons du temps, finalement,
Réside notre héritage, notre monument,
Une œuvre d'art façonnée avec amour,
Éclatante sous le grand dôme du jour.
Marchons donc, amis, avec coeur et pensée,
Sur ce chemin où chaque pas est compté,
Laissons derrière nous un sillage lumineux,
Dans les profondes vagues, les sillons du temps.
Et que notre passage, éphémère mais intense,
Soit un hymne à la vie, une danse,
Un poème écrit avec passion et tendresse,
Dans l'immense livre du temps, en toute finesse.
Voilà notre quête, notre véritable essence,
Dans le grand ballet de l'existence,
La lumière que nous portons, éternellement,
Brillera dans les vastes sillons du temps.