Les souvenirs enlacés
Dans le doux creux de l'aurore, où l'ombre s'efface,
Un murmure s'élève, porteur de mémoire,
Tel un chant ancestral qui traverse l'espace,
Dessinant dans nos cœurs le début de l'histoire.
Nos pas résonnent sur la mosaïque du temps,
Chaque empreinte est un mot, chaque souffle une rime,
Nos rêves se tissent dans l'éclat éphémère,
Des histoires d'amour, de courage, de spleen.
Un voile de brume sur le lac endormi,
Reflet des fantômes qui dansent dans nos esprits,
Le passé et le présent s'enlacent tendrement,
Dans ce ballet silencieux, étrangement intime.
Les rivières coulent avec des murmures sages,
Elles charrient nos peines, nos joies, nos regrets,
Dans leurs eaux profondes, se mêlent les images,
Des visages aimés, des moments secrets.
Au sommet des montagnes où le ciel se confond,
La nature dessine des contes millénaires,
Où le vent murmure à ceux qui l'écoutent,
Les secrets enfouis sous la pierre et la terre.
Les arbres, témoins muets de nos existences,
Portent en eux les échos de nos confidences,
Leurs branches s'étendent, caressant l'infini,
Gardiens de nos joies, de nos chagrins enfouis.
Sous un ciel étoilé, où danse la lumière,
Nos âmes se dévoilent au regard de la nuit,
Les étoiles, guides de notre voyage éphémère,
Nous rappellent que tout, dans ce monde, fuit.
Mais c'est dans ce fuite, cette insaisissable essence,
Que nous trouvons la beauté, la véritable éloquence,
Car chaque instant vécu, chaque émotion ressentie,
S'enlace et se tisse dans l'œuvre de notre vie.
Nous sommes les poètes de nos propres destinées,
Tissant avec les jours une toile parsemée
De larmes et de rires, de silences et de mots,
Dessinant le chemin où nos cœurs trouvent l'écho.
Enlacés dans le souvenir, nous marchons vers demain,
Chaque pas une strophe, chaque souffle un refrain,
La vie est cette symphonie, complexe, infinie,
Où chaque note jouée résonne à l'unisson de l'harmonie.
Dans le silence de la fin, quand s'apaise le chant,
Quand les mots s'estompent dans un doux murmure,
Se révèle la vérité, simple, éclatante,
Que nos vies, nos souvenirs, tissent une œuvre pure.
Une tapestry de moments, de sensations,
Chaque fil brillant d'une lumière unique,
Dans le tissu du temps, nos cœurs en résonance
Créent l'étoffe vibrante de notre épopée magnifique.
Ainsi, quand vient le soir, et que la lune s'élève,
Et que nos yeux se ferment sur le monde qui sommeille,
Nos rêves continuent de tisser, infinie trame,
Les souvenirs enlacés, éternelle merveille.
Dans cette quête de sens, dans cette exploration,
La beauté se révèle dans l'écho de nos voix,
Dans la force de nos mots, dans la puissance de l'action,
Nous trouvons l'unité, l'harmonie, la joie.
Laissons donc nos souvenirs, nos rêves, nos désirs,
S'enlacer tendrement dans le grand ballet de la vie,
Pour que, dans chaque geste, dans chaque mot transmis,
Brille la lumière de ce que vraiment nous sommes, infiniment unis.